La réalisation d’une opération de démoustication à la demande de l’ARS, dans le courant du mois de septembre dans un quartier de St-Girons, interroge. Opération qui nécessite, 24h auparavant, l’information des riverains concernés par un courrier dans les boîtes aux lettres – d’aucuns ont indiqué ne pas avoir reçu l’information dans les délais impartis. Le sujet a été évoqué à la fin du conseil municipal du 26 septembre, Jean-Noël Vigneau expliquant que “en tant que maire, je n’ai que des informations très limitées, au compte-goutte. Le zonage nous a été transmis au tout dernier moment. Si les habitants ont des questions, ils doivent s’adresser à l’ARS et à la préfecture”.
Revoir le Conseil (autour de 2h30)
De fait, ces opérations de démoustication sont déclenchées quand un cas de maladie de type dengue / chikungunya / zika est détecté : la présence du moustique-tigre, vecteur de la maladie, autour du patient peut entraîner par piqûre la contamination de ses voisins (dans un rayon de 150 m).
Sans doute pour des raisons de confidentialité, la localisation précise des rues traitées n’est pas révélée par les ARS. En revanche, nombre d’agences n’hésitent pas à communiquer, notamment via les médias locaux, pour informer de la tenue d’une opération dans telle ou telle ville, sans rentrer dans le détail. Ça n’a pas été le cas pour St-Girons. Contactée par nos soins en début de semaine, l’ARS Occitanie n’a pas encore répondu à nos questions portant sur le protocole de communication.
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2023-10-05 18:10:45
