“L’hydroélectricité a la cote” : la filière se réunit à Grenoble pour le salon Business Hydro

Artelia est presque une entreprise centenaire…

Sébastien Pailhès, directeur exécutif d’Artélia – Exactement, on a noté dans nos livres 1927 comme la création du “laboratoire dauphinois d’hydraulique” qui s’est ensuite transformé en Sogreah, et nous avons adopté le nom d’Artelia depuis 2010.

Artelia représente combien de salariés dans le monde, et ici en Isère ?

Dans le monde on va bientôt atteindre les 9.000 personnes. Il y a une forte croissance puisqu’en 2010 Artelia était autour des 2.000. Et en Isère, aujourd’hui pour l’essentiel à Grenoble, nous sommes 600 collaborateurs et c’est le le cœur des activités de l’eau, de l’énergie et de l’environnement d’Artelia. On a une activité sur ces métiers-là qui est à peu près d’un tiers en France et deux tiers à l’international, surtout en Afrique, au Moyen-Orient et de plus en plus en Asie. Le marché de l’hydroélectricité aujourd’hui répond en grande partie aux problématiques de la crise énergétique puisque c’est une énergie que l’on sait stocker dans les retenues, et c’est une énergie qui est donc flexible et qui peut permettre aussi de mieux valoriser d’autres énergies renouvelables. L’hydroélectricité à la cote aujourd’hui et on voit beaucoup de de projets se développer à travers le monde.

Est-ce qu’on a une idée de la progression de ce marché au niveau mondial ?

Il serait difficile pour moi de parler pour l’ensemble du marché mais ce que l’on voit c’est que c’est une croissance importante. En tout cas au sein d’Artelia je dirais qu’en 5 ans on a on a facilement eu une augmentation de l’ordre de 50% de ces métiers-là, en découvrant aussi de de nouveaux pays et en ayant accès à des projets toujours plus complexes et plus importants.

Vous avez des des projets ici en France de nouvelles installations hydroélectriques ?

Plutôt des installations de plus petites tailles et de de taille moyenne, mais effectivement on voit depuis depuis quelques mois ou quelques années – justement dans le cadre de cette crise énergétique – de nouveaux projets, de nouvelles envies se développer.

Il y a aussi une nécessité de partager l’eau…

Je dirais que c’est un peu même le cœur de notre activité : c’est de savoir prendre en compte les différents usages, de prendre en compte l’environnement et de pouvoir établir concevoir des équipements qui sont bien adaptés et qui prennent en compte les différents services que peut rendre une telle installation.