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“Rien ne justifie la violence, rien ne justifie les actes de barbarie”, a déclaré Éliane Tillieux (PS) mardi matin lors d’une interview sur Bel RTL sur les développements du conflit israélo-palestinien. Selon la présidente de la Chambre des représentants, l’offensive du Hamas contre Israël “ressemble vraiment à des actes terroristes“. Selon un récent décompte israélien, plus de 900 personnes ont été tuées et plus de 2600 blessées lors de cette attaque terroriste.
“Les victimes sont des civils : des femmes, des enfants, des pères, des mères, des grands-parents, des bébés… Dans la communauté internationale, nous ne pouvons pas accepter de tels actes”, a déclaré la socialiste, qui a fermement condamné à la fois les violences perpétrées par le Hamas et celles provoquées par la riposte d’Israël. “Des deux côtés, il y a des victimes. Tout doit être condamné et la communauté internationale ne peut pas accepter ces actes“.
Les faux pas, les insultes, les tensions, les condamnations… comment le conflit israélo-palestinien “polarise” et infecte le débat politique en Belgique.
Lorsque le journaliste lui a fait remarquer que le Hamas était considéré comme une organisation terroriste et non pas Israël, la présidente de l’assemblée parlementaire a répondu : “À partir du moment où les règles du droit international ne sont pas respectées, je ne sais pas comment qualifier ces actes terroristes. C’est tout simplement inacceptable.“
Ces propos ont fait réagir le président des libéraux, Georges-Louis Bouchez, qui a tweeté : “La présidente de la Chambre, Eliane Tillieux, met sur un pied d’égalité un État démocratique et une organisation terroriste. Et cela ne suscite aucune réaction. Dans quel pays sommes-nous ?“
Cette critique fait écho à ses déclarations faites tôt le matin dans l’émission Café Sans Filtre (LN24) : “Il y a une condamnation à géométrie variable qui est profondément scandaleuse. Et surtout, que cela ne fasse pas débat est d’autant plus inacceptable“, s’est indigné le libéral au micro de Maxime Binet.
Depuis le début de l’offensive du Hamas en Israël, la question du conflit a infecté le débat politique belge, exacerbant les divisions entre les différents partis politiques. Une fracture de plus en plus marquée se forme autour du sens des mots utilisés pour qualifier les massacres qui se poursuivent en bord de Méditerranée. À l’image du clivage qui traverse les partis politiques en France, les factions belges commencent également à se crisper sur cette question.
