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Le gaz et l’électricité représentent le coup dur : 417 euros par an. Le gouvernement fait pression sur l’UE : “Poursuivre le plafonnement des prix”

by Nouvelles
Le gaz et l’électricité représentent le coup dur : 417 euros par an.  Le gouvernement fait pression sur l’UE : “Poursuivre le plafonnement des prix”

2023-10-14 12:29:04

MILAN. Avec le conflit qui a éclaté en Israël et l’arrêt du gazoduc Finlande-Estonie, le cauchemar des hautes énergies revient en Italie. Les effets se feront bientôt sentir sur les factures et selon les témoignages des consommateurs et la tendance à la hausse pourrait coûter jusqu’à +417 euros par famille. C’est ce qu’a déclaré Assoutenti, qui a publié aujourd’hui quelques simulations sur les effets des prix internationaux de l’énergie sur les poches des familles. Pendant ce temps, la politique bouge aussi : « Demain, je vais au Luxembourg pour le Conseil Environnement (de l’UE, ndlr). Le prix plafond de l’essence expire en décembre, je demanderai qu’il soit renouvelé pour un an”, a déclaré le ministre de l’Environnement, Gilberto Pichetto, au Festival Foglio de l’Optimisme à Florence.

«En une semaine seulement, le prix du gaz sur les marchés internationaux a augmenté d’environ 40%, passant de 38 euros le mégawattheure le vendredi 6 octobre à plus de 53 euros le vendredi 13 octobre – analyse Assoutenti -. Une augmentation qui, si elle était transférée directement sur la facture par une augmentation des tarifs du poste « fourniture de matières premières », équivaudrait pour le gaz sur le marché protégé à une augmentation de +247 euros par an et par famille (à prix constants), faisant ainsi passer la facture de gaz de 1 327 euros actuellement à 1 574 euros. Pour l’électricité, une augmentation identique des coûts de fourniture de la matière première énergétique ferait passer la facture annuelle moyenne de 764 euros actuellement à 934 euros, avec une dépense supérieure de +170 euros par an. Entre électricité et gaz.” D’après les comptes, il s’agirait donc d’un coup total de +417 euros par an par noyau.

Selon l’analyse, dans le cas d’une augmentation plus limitée des coûts d’approvisionnement en matières premières, en supposant une augmentation de +25% pour ce poste, les répercussions sur la facture de gaz du marché protégé seraient égales à +154 euros par an et par famille (avec une facture moyenne de 1 481 euros par an), tandis que la plus grande dépense d’électricité serait de +107 euros par foyer (facture moyenne de 871 euros), pour un total de +261 euros par an et par famille.

Pas seulement. En raison de la situation en Israël et des tensions concernant les prix de l’énergie, les fournisseurs du marché libre pourraient bientôt modifier les conditions contractuelles également pour les offres à prix fixe, communiquant ainsi à leurs clients des augmentations soudaines de tarifs. Toutefois, pour les offres à prix variables, les conditions économiques sont déjà liées aux tendances du marché, des augmentations de prix seront donc inévitables.

Essence et diesel
«À tout cela s’ajoute le risque de nouvelles hausses également des prix du carburant – observe le président Furio Truzzi -. Ces derniers jours, les prix à la pompe ont affiché une tendance à la baisse, mais la hausse soudaine des prix du pétrole ces dernières heures, conséquence directe de la guerre en Israël, pourrait bientôt se répercuter sur les distributeurs : rappelons que chaque centime d’euro augmenté le prix du litre d’essence et de diesel correspond à une augmentation des dépenses de 0,5 euro par plein, soit près de 40 millions d’euros de plus par mois pour les familles rien que pour les frais de ravitaillement dans l’hypothèse de deux pleins par mois et par voiture, et sans compter le répercussions sur les tarifs des produits transportés.

« L’Europe doit intervenir pour éviter l’escalade des prix de l’énergie et bloquer dans l’œuf toute spéculation sur les marchés – continue Truzzi – Les stockages sont pleins et le gaz est déjà acheté à des prix de vente bien inférieurs aux records enregistrés dans le passé, donc toute soudaine une augmentation des tarifs serait incompréhensible : Arera doit donc surveiller avec la plus grande attention pour éviter des phénomènes spéculatifs au détriment des consommateurs. Une hausse des prix du gaz pendant les mois d’hiver ferait reculer l’Italie de deux ans, avec d’énormes répercussions sur les familles et les entreprises, une inflation vertigineuse et des milliards de dégâts sur notre économie. »



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