C’est le début de l’été à la Ferme du Grand Laval, où seuls la brise et le ronronnement lointain d’une moissonneuse viennent troubler le chant des oiseaux. Maxime Zucca et Melvyn Guillot-Jonard, ornithologues, font méthodiquement le tour des champs et des vergers de cette exploitation de 50 hectares, située dans le département français de la Drôme, entre le Rhône et les premiers reliefs alpins. Au fil de leurs prospections s’ouvre un paysage sonore fait de piaillements, de vrilles et de mélodies volatiles qu’ils savent lire et déchiffrer. Là, ces notes répétées sont celles d’un rossignol caché à l’ombre d’une lisière. Ici, le chant d’une bouscarle de Cetti, qui défend ardemment sa place au bord du ruisseau. Et cette fauvette grisette, est-ce la même qu’on entendait là-bas dans un buisson, ou une nouvelle venue? Chaque couple d’oiseaux nichant sur la ferme sera ainsi recensé et cartographié, complétant peu à peu l’inventaire des espèces sauvages qui la peuplent.
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