AA / Ankara / Ikrame Imane Kouachi
En raison de la décision prise par Israël d’évacuer la région et de la continuation des bombardements, le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé que désormais 70 % de la population du nord de la bande de Gaza sont privés de soins de santé.
Le ministère a déclaré dans un communiqué : “Après l’évacuation des centres de l’ONU et l’arrêt des soins médicaux, 70 % de la population du nord de la bande de Gaza ne bénéficie plus de soins médicaux”.
Vendredi, l’armée israélienne a ordonné à plus d’un million de personnes d’évacuer le nord de la bande de Gaza pour se rendre au sud en prévision d’une prochaine opération terrestre.
Cette mesure a été largement condamnée. Les Nations Unies et d’autres acteurs internationaux ont mis en garde contre une catastrophe humanitaire et les hôpitaux de Gaza ont signalé que de nombreux patients n’étaient pas suffisamment en bonne santé pour voyager.
Le strict blocus imposé par Israël à Gaza depuis la semaine dernière, qui a entraîné une coupure de l’eau, de l’électricité, de la nourriture et des produits médicaux, a également eu un impact considérable sur les prestataires de soins de santé.
Le Hamas et d’autres factions palestiniennes de Gaza ont lancé samedi 7 octobre l’opération “Déluge d’Al-Aqsa” en réponse aux “attaques continues des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est occupée”.
De son côté, l’armée israélienne a lancé l’opération “Epées de fer” et continue de mener des raids intensifs dans de nombreux quartiers de la bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de conditions de vie dégradées en raison du blocus israélien en place depuis 2006.
* Traduit de l’anglais par Alex Sinhan Bogmis
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