Les gènes et le végétarisme : une possible corrélation selon une nouvelle étude

Les gènes et le végétarisme : une possible corrélation selon une nouvelle étude

Et si nos gènes jouaient un rôle dans le fait d’être végétarien ? Une étude mêlant génétique, métabolisme et psychologie suggère en effet que quelque chose de biologique pourrait accroître la probabilité de changer de régime alimentaire.

De plus, comme deux des trois gènes jugés par cette étude les plus importants sont impliqués dans le métabolisme des graisses, cela soulève la possibilité que de subtiles différences dans la composition des graisses d’une personne rendent plus facile, pour cette personne, d’abandonner la consommation de viande.

Peut-être y a-t-il « des composants du gras présents dans la viande dont certaines personnes ont besoin », commente, dans le communiqué de l’Université Northwestern de Chicago, le pathologiste Nabeel Yaseen, premier auteur de l’étude parue le 4 octobre dans la revue PLoS Un. « Et peut-être que les personnes dont la génétique favorise le végétarisme sont capables de synthétiser ces composants. »

Il s’agit là de spéculations, insiste-t-il. Mais la motivation derrière cette recherche était qu’il semble y avoir, statistiques à l’appui, un grand nombre de personnes qui aimeraient être végétariennes mais n’y parviennent pas, et il est possible qu’il y ait en arrière-plan davantage qu’un simple « manque de volonté ».

Aux États-Unis et en Grande-Bretagne, environ 4% des personnes s’identifient comme végétariennes, dont un certain nombre qui consomment de la volaille ou du poisson.

À partir de la base de données génétique britannique UK Biobank, les chercheurs ont comparé les données de 5324 personnes identifiées comme « strictement végétariennes » (c’est-à-dire qu’elles ne consomment ni poisson, ni volaille ni viande rouge) avec celles d’environ 330 000 personnes. Ils ont identifié 31 gènes qui pourraient être « potentiellement » associés au végétarisme et 3 gènes qui y sont associés « significativement », incluant ces deux gènes impliqués dans le métabolisme des graisses.

Cela étant, ont commenté les experts depuis la parution de cette étude, il serait étonnant qu’on en arrive un jour à une explication « tout génétique ». D’une part, une « prédisposition génétique », par exemple au cancer, n’a jamais signifié qu’on aura inévitablement le cancer. D’autre part, le fait de devenir végétarien est nécessairement lié à des facteurs « extérieurs », comme une prise de conscience environnementale ou une pression sociale.

Abonnez-vous à notre infolettre tentaculaire

dans un article qui peut se classer haut sur Google
#Devenir #végétarien #avec #laide #ses #gènes
2023-10-16 05:37:12

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.