Pourquoi y a-t-il des pierres sur les voies ferrées ?

En 1890 apparaît la première ligne de chemin de fer non conçue par des locomotives à vapeur, elle voit le jour en Suède et était une ligne électrifiée. Plus tard, une nouvelle technologie a commencé à se généraliser : les locomotives fonctionnant au diesel.

L’étape suivante fut franchie en 1939 avec la construction du premier train à grande vitesse au monde. La naissance a eu lieu en Italie, c’était Électro Train ETR 200, qui a atteint une vitesse de 204 km/h. Quelque temps plus tard, en 1964, le fameux « train à grande vitesse » commença à circuler au pays du Soleil Levant.

À mesure que les premières locomotives à vapeur devenaient plus puissantes, elles étaient capables de transporter des charges de plus en plus importantes, ce qui signifiait que le poids que devaient supporter les voies sur lesquelles circulaient les trains augmentait.

Certains sols étaient capables d’y résister, mais d’autres non, c’est pourquoi les ingénieurs de l’époque se mirent à l’œuvre pour trouver une solution : disposer des lits de pierres au sol.

Les pierres qui accompagnent les traces

Ainsi, depuis que ces premiers trains ont fait leur apparition, les pierres n’ont cessé de les accompagner. Il faut tenir compte du fait que les trains doivent faire face quotidiennement à des dilatations et contractions dues à la chaleur, aux mouvements, aux vibrations du sol, à la croissance des mauvaises herbes, à l’accumulation d’eau due à la pluie… Un polynôme terriblement complexe qui a une dérivée finale : maintenir une largeur et une largeur constantes. pas se déformer.

Pour y parvenir, sont placées des pièces transversales, les traverses, qui peuvent être en bois ou en ciment, qui maintiennent les rails et les maintiennent dans leur position. Mais si les traverses sont posées directement sur le sol, elles peuvent couler ou bouger, il est donc nécessaire de placer un lit de pierres, qui agit comme un coussin, amortissant le trafic ferroviaire et assurant la stabilité de la voie ferrée.

Ces pierres sont connues sous le nom de ballast, qui vient du terme anglo-saxon « ballast », qui faisait référence au matériau utilisé autrefois comme contrepoids pour les navires et qui pourrait être traduit par ballast.

Le ballast est constitué d’une substance granulée, dont la taille varie entre 30 et 150 mm, et est généralement fabriqué à partir de pierre concassée, comme le granit ou le calcaire. Autrement dit, toutes les roches ne sont pas utiles à la formation de ballast ; elles doivent répondre à certaines spécifications en termes de qualité et de granulométrie pour offrir le degré de résistance nécessaire.

Nouvelles contributions de l’ingénierie moderne

Il est vrai qu’à l’heure actuelle, tous les types de voies existantes ne disposent pas de ballast ; sur les lignes à grande vitesse, on a choisi une conception qui utilise du béton, car il pourrait être projeté à grande vitesse en raison du frottement des roues. De plus, et cette information est également importante à prendre en compte, le béton permet d’obtenir une géométrie de route plus précise et de réduire les besoins en travaux d’entretien.

La face B est l’alternative au ballast traditionnel, connu sous le nom de voie sur dalle, mais la construction est encore beaucoup plus coûteuse, car il s’agit de superstructures rigides qui nécessitent une meilleure construction et l’existence de pentes qui réduisent au minimum les tassements. Cette installation nécessite dans de nombreux cas d’attendre deux hivers entre la construction de la pente et le montage de la route.

Alors maintenant, vous le savez, la prochaine fois que vous voyagerez en train et que vous verrez les pierres à côté des voies ferrées, pensez qu’en plus de contribuer à rendre votre voyage plus confortable et à minimiser les vibrations, elles contribuent à votre sécurité.