Cette campagne d’information et de sensibilisation avait pour objectif de réduire le nombre de décès en détectant le cancer du sein plus tôt, avant l’apparition des symptômes. La séance de sensibilisation animée par le docteur Eliane Ndounga a réuni plusieurs femmes qui portaient le ruban rose sur leurs tee-shirts, symbole de cet événement.
“Nous sommes conscients de l’importance de l’information dans la lutte contre le cancer du sein. Nous organisons ce type d’événement pour contribuer à cette noble cause. Il est important de noter que le taux de mortalité dû au cancer du sein a atteint 80% au Congo. Détecté tôt, un cancer du sein est guérissable dans plus de 90% des cas”, a déclaré Diana Attye, directrice de la Fondation Burotop Iris.
Le docteur a largement expliqué les facteurs de risque, les causes, les conséquences, les moyens de prévention, les traitements, l’importance du dépistage précoce, les symptômes et a donné des conseils aux participantes concernant le cancer du sein.
En effet, le cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe dans la glande mammaire. C’est le cancer le plus fréquent chez les femmes. Les cellules cancéreuses peuvent se propager aux tissus mammaires voisins en formant des masses ou en épaississant. Les cancers invasifs peuvent se propager aux ganglions lymphatiques environnants ou à d’autres organes, formant des métastases, pouvant être mortelles.
Les symptômes du cancer du sein comprennent, entre autres, une masse dure dans un sein, fixe ou mobile, aux contours souvent irréguliers, des ganglions gonflés et durs non douloureux dans l’aisselle, des écoulements spontanés par un des mamelons, une modification d’un mamelon ou de l’aspect de la peau du sein.
En 2020, selon le registre des cancers du Congo, 444 nouveaux cas de cancer du sein ont été détectés. 198 femmes atteintes en sont décédées. “Le traitement est coûteux, une cure d’au moins 300 000 francs CFA après trois semaines est recommandée pour les femmes atteintes. Consulter régulièrement un professionnel de la santé et se faire dépister peut sauver des vies”, a expliqué le docteur Eliane Ndounga.
Elle a également suggéré aux femmes de réaliser une mammographie associée éventuellement à une échographie mammaire, à faire annuellement, suivie d’une radiologie plus précoce avec une éventuelle IRM mammaire, souvent discutée au cas par cas.
À la fin de la séance de sensibilisation, Issa Attye, directeur général de Burotop Iris, qui a clôturé les travaux, s’est félicité des échanges interactifs et du débat ouvert. Il a encouragé la Fondation à poursuivre cette initiative d’information des femmes chaque année au mois d’octobre.
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2023-10-21 20:00:08
