Dans une tentative de faire valoir sa condamnation pour corruption, l’ancien Premier ministre du Pakistan, Nawaz Sharif, a demandé à la Haute Cour islamique (IHC) de rétablir le droit d’appel. Après avoir été condamné à plusieurs reprises ces dernières années, Sharif espère que cette demande lui permettra de contester sa condamnation et de se disculper. Cette affaire met en lumière les tensions politiques persistantes dans le pays, ainsi que les enjeux liés à la corruption et à l’état de droit.
ISLAMABAD : Alors qu’un tribunal des comptes d’Islamabad a donné lundi un coup franc au chef de la PML-N, Ishaq Dar, dans une affaire d’actifs au-delà des moyens, l’ancien Premier ministre Nawaz Sharif a officiellement déposé deux requêtes distinctes demandant le rétablissement de ses appels contre la condamnation dans les appartements Avenfield et Références à Al-Azizia.
Le banc de la division IHC composé du juge en chef Aamer Farooq et du juge Miangul Hassan Aurangzeb entendra ces demandes ainsi que la requête demandant sa libération sous caution dans ces affaires. M. Sharif a été reconnu coupable dans les références à Avenfield et Al-Azizia en 2018.
Dans les requêtes, le chef suprême de la PML-N a déclaré que pendant qu’il était à l’étranger pour un traitement médical, les appels en cours avaient été rejetés pour non-poursuite. Les requêtes demandaient au tribunal de relancer les appels en cours afin de rendre une décision sur ces arguments sur le fond.