Après des catastrophes telles que celle de l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh qui avait entraîné la mort de 1138 ouvriers il y a dix ans, on aurait pu s’attendre à ce que les géants de la fast fashion changent leur manière de produire. Et pourtant, bien au contraire, ces quinze dernières années, la quantité de vêtements achetés a augmenté de 60% et ne cesse de croître. D’ici 2030, l’industrie de la fast fashion pourrait connaître une augmentation de 60%. En pompant la mode, domine tout le secteur textile permettant aux personnes d’acheter des vêtements à petits prix et de renouveler ainsi leur garde-robe très souvent.
Elle est née avec la marque Zara, une petite marque espagnole à l’époque, qui domine à présent le marché. Elle appartient au groupe Inditex, un géant plutôt discret, qui possède de nombreuses autres marques, comme Bershka, Stradivarius, Massimo Dutti ou encore Oysho. Zara a refusé de participer au reportage, mais le témoignage d’un des premiers associés du créateur de la marque, Amancio Ortega, reviendra sur les débuts de la marque. A l’origine, il s’agissait d’une revanche contre le luxe : proposer des produits similaires à ce qui se faisait dans le luxe, mais à moindre coût.
Qu’est-ce que l’ultra-fast fashion ?
Il y a quelques années, l’ultra-fast fashion est venue concurrencer les marques telles que H&M, Zara ou Primark avec des magasins virtuels. Cette disponibilité uniquement en ligne permet à ces nouvelles marques de proposer des produits encore moins chers que ceux de la fast fashion. Parmi ces marques, on retrouve Missguided, Jolie petite chose, Boohoo et bien d’autres.
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