Le gouvernement canadien prévoit un registre pour contrer l’ingérence étrangère et promouvoir la transparence

Le gouvernement canadien prévoit un registre pour contrer l’ingérence étrangère et promouvoir la transparence

Le gouvernement canadien, suite au rapport du comité, prévoit de mettre en place un registre dans les 60 prochains jours, mais aucun échéancier précis n’a été fourni.

Justin Trudeau, le Premier ministre, a déclaré aux médias mardi, “Nous continuons à travailler sur cette question importante”.

Ce registre permettrait à toute personne agissant au nom d’un État étranger dans un but spécifique de divulguer ses liens. Les États-Unis et l’Australie disposent déjà de registres similaires.

Mona Fortier, vice-présidente du Comité permanent de l’accès à l’information, de la protection des renseignements personnels et de l’éthique, a déclaré lors d’une conférence de presse que le gouvernement avait déjà pris des mesures concernant bon nombre des questions soulevées par le comité.

Le rapport publié mardi par le comité comporte également 21 autres recommandations visant à aider les Canadiens, y compris les législateurs et les universitaires, à identifier et à se défendre contre l’ingérence étrangère.

Il est également recommandé de mettre à jour la législation afin de poursuivre pénalement le harcèlement et l’intimidation des Canadiens, ainsi que de faire face à de nouvelles menaces telles que l’utilisation de l’intelligence artificielle par des acteurs étrangers.

Le comité suggère également de rendre les plateformes en ligne responsables de la publication d’informations fausses ou trompeuses.

En septembre, après des mois de controverses, le Canada a finalement lancé une enquête publique sur l’ingérence étrangère, notamment de la part de la Chine.

Les relations sino-canadiennes se sont fortement détériorées cette année en raison des accusations d’ingérence chinoise dans les élections canadiennes et des tentatives d’intimidation de députés, qui ont conduit à l’expulsion d’un diplomate chinois en mai.

Lundi, Ottawa a annoncé avoir découvert une importante campagne de propagande chinoise en ligne, incluant des vidéos “deepfake”, une technologie numérique permettant de créer des simulations très réalistes de personnes. Ces vidéos visaient à dénigrer et discréditer le Premier ministre ainsi que des députés canadiens.

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