C’est un phénomène que la présidente de l’association Genève Rando, Irmgard Flörchinger, observe dès qu’elle enfile ses chaussures de marche. Non seulement la fréquentation des sentiers augmente, mais elle rajeunit. “Je croise de plus en plus de jeunes en montagne, qui n’hésitent pas à demander des conseils, car un dimanche ensoleillé en Valais, sur un parcours connu, il y a du monde. Mais si vous connaissez des itinéraires alternatifs, vous pouvez profiter d’une promenade tranquille”, confie-t-elle, avant de donner son analyse: “Depuis le Covid, l’engouement pour la marche s’est intensifié. Il y a le besoin de se plonger dans la nature, ainsi qu’une recherche de détente. La marche procure une bonne fatigue. On est rechargé pour faire face à tout le stress quotidien.”
Dans la dernière enquête nationale sur les pratiques sportives, datée de 2020, l’âge moyen des randonneurs était d’environ cinquante ans. Mais la prochaine étude devrait sûrement refléter un renouvellement des générations, déjà observable sur les réseaux sociaux, où les superbes photos panoramiques et les comptes rendus d’itinéraires à découvrir se multiplient.
Cet article vous intéresse?
Ne manquez aucun de nos contenus publiés quotidiennement – abonnez-vous dès maintenant à partir de 9.-CHF le premier mois pour accéder à tous nos articles, dossiers et analyses.
CONSULTER LES OFFRES
Les bonnes raisons de s’abonner au Temps:
Consultez tous les contenus en illimité sur le site et l’application mobile
Accédez à l’édition papier en version numérique avant 7 heures du matin
Bénéficiez de privilèges exclusifs réservés aux abonnés
Accédez aux archives
Déjà abonné(e) ?
Se connecter
