Il manque 90 000 agents de santé dans le service : le plan de liste d’attente risque donc d’échouer

Il manque 90 000 agents de santé dans le service : le plan de liste d’attente risque donc d’échouer

2023-11-03 15:30:04

Gravissez la montagne des listes d’attente avec la même force – peu nombreuses et épuisées par trois années de pandémie – que jusqu’à présent ces files d’attente haineuses n’ont pas réussi à se briser, obligeant des millions d’Italiens à attendre pour se faire soigner. Voilà la mission impossible à laquelle sont appelés médecins et infirmiers par le nouveau plan de réduction des listes d’attente prévu dans le budget qui prévoit 280 millions par an jusqu’en 2026 pour convaincre les personnels de travailler davantage avec la promesse d’heures supplémentaires mieux rémunérées (100 euros bruts par an) heure pour les médecins et 60 heures pour les infirmières).

La pénurie de personnel liée au plafond des dépenses

Le plan du gouvernement risque d’être un véritable échec car, partout où l’on veut traiter les symptômes de la maladie qui frappe le Service de Santé depuis plusieurs années, la cause est toujours la même : il y a un manque de personnel. Les estimations les plus prudentes indiquent qu’il faudrait 20 000 médecins et au moins 70 000 infirmières, dont la pénurie est la plus grave. La raison est simple et est liée au « péché originel » que cette mesure ne résout pas non plus, comme celles des 15 dernières années, à savoir le plafond d’embauche introduit à l’époque de la révision des dépenses : c’est un plafond qui fixe les dépenses. au personnel à celui de 2004, en soustrayant ensuite 1,4 pour cent. Un frein qui a inexorablement asséché les rangs du personnel et qui, ces dernières années, s’est dramatiquement aggravé face à la fuite d’un grand nombre de services hospitaliers en raison de gardes épuisantes et de salaires trop bas : chaque année, 2 000 médecins font leurs adieux entre licenciements et retraites anticipées.

Évasion à l’étranger, boom des retraites et crise des résidents

De nombreux professionnels de la santé choisissent de travailler dans le secteur privé ou à l’étranger, comme le souligne l’OCDE, selon laquelle 15 109 infirmières et 21 397 médecins ont quitté l’Italie en trois ans. Mais ce qui rend la situation encore plus préoccupante, c’est la retraite attendue de 40 000 médecins d’ici 2025 : en fait, ces années-là, on s’attend à ce qu’on appelle la bosse des retraites, c’est-à-dire le pic des sorties dues aux limites d’âge. La cerise sur le gâteau est la fuite des jeunes, après avoir obtenu leur diplôme en médecine, de nombreuses spécialisations médicales considérées comme peu attractives (comme la chirurgie ou la médecine d’urgence), à ​​tel point que l’appel à 16 mille places qui ferme ces derniers jours sur une place sur trois restera vide. Le risque est donc que les blouses blanches deviennent introuvables, comme le sont déjà les infirmières.

Le précédent sur les listes d’attente et le contrat en 2025

En outre, des mesures similaires (comme les heures supplémentaires) ont été utilisées dans le passé, lorsque le budget 2021 prévoyait 500 millions d’euros pour les listes d’attente et que les régions en deux ans n’en ont dépensé que 70 pour cent. Le Ministre de la Santé Orazio Schillaci outre les fonds pour les heures supplémentaires des médecins et infirmiers en déplacement, il a arraché 2,4 milliards pour le renouvellement de leurs contrats : mais on prévoit que les augmentations de la fiche de salaire ne se verront pas avant mi-2025. Tandis que le plafond des dépenses en personnel – en dehors des futurs recrutements pour le système de santé local – n’a pas été touché : “C’est un plafond plutôt odieux et dès que possible nous essaierons de le dépasser”, a assuré Schillaci.

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Médecins et directeurs d’hôpitaux : dépassement du plafond d’embauche

“L’échec du plan de liste d’attente n’est pas un risque, mais une certitude étant donné que nous faisons déjà de nombreuses heures supplémentaires par semaine en raison des pénuries”, prévient-il. Pierino Di Silverio, secrétaire d’Anaao Assomed, la principale association d’hospitalistes, selon qui “si la profession n’est pas rendue plus attractive, il est inutile de demander à travailler plus”. Le président de l’ordre des médecins Filippo Anelli il a parlé ces derniers jours d’un plan extraordinaire de 10 mille embauches à réaliser immédiatement en 2024: «Nous devons organiser des concours, encourageant les jeunes à rester dans le NHS, par exemple en augmentant le montant de l’allocation d’exclusivité du travail. Il est temps que le plafond des dépenses en matière d’embauche soit supprimé ou au moins relevé. » De la même idée Giovanni Migliore, le président Fiaso (les gestionnaires qui dirigent les hôpitaux) : « Pour réduire les listes d’attente, nous avons besoin de personnel. Nous devons changer de cap, en changeant les règles d’organisation du travail et en remplaçant le plafond des dépenses de personnel qui est resté bloqué en 2004.”

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