Jeudi, un accord semblait être à portée de main. Puigdemont, qui se trouve à Bruxelles pour échapper aux poursuites judiciaires espagnoles liées à son rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017, avait réuni la direction de son parti, Ensemble pour la Catalogne (Junts per Catalunya, JxCat), dans un hôtel de la capitale belge. Tout était prêt, y compris un pupitre avec un micro portant son nom pour prendre la parole.
Cependant, en fin de journée, le micro et les enceintes ont disparu, et Puigdemont a publié un message sur les réseaux sociaux appelant à la “prudence”, laissant entendre que le soutien de son parti n’était pas acquis facilement, en particulier envers les socialistes de Pedro Sánchez.
Sur X (ex-Twitter), le leader indépendantiste indique : “Nous avons toujours affirmé que, dans le cadre du système politique espagnol, il faut prendre toutes les précautions possibles. Nous maintenons cette position et la renforçons. Nous n’allons pas abandonner la prudence et les précautions que nous avons maintenues jusqu’à présent, peu importe la pression exercée par certains.”
