L’ONU s’est alarmée lundi des violents affrontements entre l’armée et une alliance de groupes ethniques minoritaires dans le nord de la Birmanie, qui ont causé des victimes civiles et déplacé plus de 30 000 personnes. “Nous sommes préoccupés par ces violents combats, en particulier dans l’État Shan, avec des informations faisant état de tirs d’artillerie et de frappes aériennes qui ont causé des victimes civiles”, a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, sans donner plus de détails. Il a ajouté que ces combats ont également entraîné le déplacement de dizaines de milliers de personnes, dont plusieurs centaines ont quitté le pays. Les besoins humanitaires ont ainsi augmenté avec près de 33 000 déplacés depuis le 26 octobre, selon nos collègues humanitaires”, a souligné Stéphane Dujarric. Le secrétaire général Antonio Guterres insiste sur la nécessité de protéger les civils et demande un accès sans entrave à l’aide humanitaire. Ces combats se sont intensifiés la semaine dernière dans de vastes zones du nord de l’État Shan, près de la frontière chinoise. Les groupes armés affirment avoir pris le contrôle de nombreux avant-postes et de quatre villes, ainsi que d’avoir bloqué d’importantes routes commerciales vers la Chine. En Birmanie, plus d’une dizaine de groupes ethniques demandent davantage d’autonomie politique, le contrôle des richesses naturelles du pays ou la possibilité de trafics lucratives, notamment dans les régions frontalières. Certains de ces groupes ont formé et équipé des groupes armés composés d’opposants politiques, suite au coup d’État de 2021 contre Aung San Suu Kyi et à la répression qui a suivi. Ces affrontements représentent une menace sans précédent pour l’armée depuis le coup d’État.
Un ancien officier de la CIA qui a drogué et agressé sexuellement des dizaines de femmes écope de 30 ans de prison
WASHINGTON (AP) — Un agent de longue date de la CIA qui a drogué, photographié et agressé