Un « parcours de soins chaotique »
Or la prise en charge est « à ce jour insatisfaisante, avec un parcours de soins chaotique », constate le Covars, qui pointe « un manque de lisibilité de l’offre, une grande hétérogénéité géographique, un niveau de connaissances des professionnels de santé souvent insuffisant, et une tendance à la psychiatrisation des symptômes, dans un contexte général de pénurie médicale ». Vu les prises en charge « plus satisfaisantes dans les pays voisins et anglo-saxons », le Covars appelle à renforcer et restructurer le dispositif de soins du Covid long, à aborder « sous l’angle plus général des syndromes post-infectieux ».
Il suggère entre autres sur le territoire « des filières adaptées, financées et pérennes, pour assurer notamment des soins pluridisciplinaires, cliniques, physiques, psychologiques et sociaux ». Le Covars plaide aussi pour « un plan de communication clair, rassurant, rationnel et fondé sur la science amenant les soignants, les patients et le grand public à prendre conscience du SPC en tant que menace post-infectieuse réelle ». Il recommande également « un coup de projecteur » sur le Covid long chez certains enfants et adolescents, ou d’« amplifier et élargir l’effort de recherche français ».