Retour dans le passé : Jeff Petry revient à Detroit

Retour dans le passé : Jeff Petry revient à Detroit

DETROIT | Il y a plusieurs retours dans le passé pour Jeff Petry. Il revient dans la ville où il a grandi et porte le chandail de l’équipe de son enfance, les Red Wings. Sur la glace, il renoue avec un ancien coéquipier du Canadien en Ben Chiarot et un autre ancien coéquipier avec les Oilers en David Perron.

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«Je restais à 25 minutes d’ici, a dit Petry à sa sortie d’un entraînement matinal au Little Caesars Arena. J’ai endossé le chandail des Red Wings très souvent dans mon enfance. J’ai regardé plusieurs matchs des Wings. Je suis heureux de porter ce gilet aujourd’hui. C’est une occasion unique.»

«Je suis heureux de revenir à la maison. Je connaissais déjà plusieurs joueurs puisque je patinais depuis plusieurs années durant l’été à Detroit avec des joueurs des Red Wings. Il y a aussi des jeunes talentueux dans cette équipe, j’aime l’ambiance au sein du vestiaire.»

Pour la symbolique, Petry a également choisi le numéro 46, un clin d’œil à son père, Dan. Le paternel avait le 46 dans le dos lors de ses onze saisons comme lanceur partant avec les Tigers de Detroit.

«Oui, c’était mon idée de choisir le 46, a-t-il affirmé. Le numéro 26 n’a jamais vraiment été mon numéro. Quand je suis arrivé à Montréal, c’est le numéro que le Canadien m’avait donné. J’avais le deux avec les Oilers, mais je ne pouvais pas porter ce numéro à Montréal. J’ai songé à changer de numéro à Pittsburgh, mais le 2 était déjà pris. J’ai donc gardé le 26.»

Des semaines stressantes

Petry en est à une quatrième équipe dans la LNH, mais surtout une troisième en trois saisons. Échangé du Canadien aux Penguins de Pittsburgh au mois de juillet 2022 contre Mike Matheson, l’Américain n’a joué qu’une seule saison au pays de Sidney Crosby.

Avant d’aboutir à Detroit dans une autre transaction, Petry a fait un retour à Montréal sans jamais y retourner physiquement. Le 6 août dernier, les Penguins l’ont échangé dans un pacte à trois équipes avec les Sharks et le CH afin de libérer son salaire.

Kent Hughes l’a refilé aux Wings neuf jours plus tard (15 août) contre le défenseur Gustav Lindström et un choix de quatrième tour en 2025.

«J’ai traversé des semaines stressantes, a-t-il reconnu. Je devais attendre pour connaître mon sort. J’avais eu une discussion avec les Penguins où ils m’avaient parlé de leur plan [obtenir Erik Karlsson]. Ensuite, je me suis retrouvé dans une espèce d’entre-deux.»

«Je savais que le Canadien avait comme intention de m’échanger immédiatement. Mais Kent [Hughes] devait trouver un partenaire. Kent m’a parlé rapidement pour me décrire ses intentions. Il était honnête. Il voulait m’échanger, mais il y avait plusieurs implications.»

«J’ai aimé notre conversation après l’échange des Penguins avec le Canadien. Il m’avait dit qu’il travaillerait fort pour trouver la meilleure solution pour moi. Il a agi avec classe.»

Dans les jours où il attendait le téléphone du Tricolore, Petry s’est imaginé revenir avec le Canadien. Il n’avait pas écarté ce scénario à 100%. Mais il savait qu’une transaction représentait la meilleure des solutions pour les deux clans.

Un lent départ

À Detroit, Petry se décrit comme un homme heureux, tout comme sa femme et ses quatre garçons. Mais sur le plan hockey, il s’agit d’une autre histoire.

Avant la visite du Canadien, il avait participé à 8 des 13 premiers matchs des siens, obtenant quatre passes. Il a manqué trois matchs en raison d’une blessure au haut du corps, mais il a aussi regardé deux rencontres de la passerelle de presse.

«Ils ont décrit la situation clairement à mon arrivée à Detroit en mentionnant qu’il y avait sept défenseurs du calibre de la LNH, a-t-il expliqué. Je savais qu’il y aurait une rotation. Je me suis retrouvé dans la situation du défenseur en trop à quelques reprises.»

«Je veux jouer tous les soirs, mais je dois garder une bonne attitude. Je reste un bon vétéran et j’apporte une bonne énergie à ce vestiaire.»

À ce sujet, Derek Lalonde, David Perron et Joe Veleno ont tous décrit Petry comme un coéquipier exemplaire.

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