La réclamation millionnaire à l’UTE qui était en charge du travail de la Cité Judiciaire à Cipolletti

La réclamation millionnaire à l’UTE qui était en charge du travail de la Cité Judiciaire à Cipolletti

2023-11-14 11:00:00

Les désaccords entre l’UTE chargée de construire la Cité Judiciaire de Cipolletti et le Pouvoir Judiciaire se sont reflétés dans une résolution de la Cour supérieure de justice qui détaille chacun des revers qu’elle avait avec les sociétés gagnantes Dinale et Pecam.

Sur la base des rapports du secteur Architecture, chargé de l’exécution, l’organisme a tenu les entreprises pour responsables du non-respect du contrat et également Il a exigé qu’il restitue plus de 214 millions de pesos qui ont été transférés à l’UTE sans sa contrepartie.

À la mi-octobre, la résiliation du contrat est devenue effective en raison de retards dans les accords contractuels, notamment l’année dernière avec une avance de seulement 10,8%, bien en deçà des aspirations du pouvoir judiciaire et de ce qui était signé dans le contrat.

Selon le dernier ajustement contractuel, les travaux devaient être achevés à la fin de ce mois. Actuellement, les progrès dans la construction C’est de l’ordre de 67 %. L’organisme judiciaire va relancer l’appel d’offres pour le reste, mais s’est montré très critique à l’égard des performances des entreprises, un problème qui a contraint l’ensemble du processus à être retardé.

Le Pouvoir Judiciaire a pris acte en 2021 des premiers non-respects de l’UTE et les plaintes ont commencé là : d’abord avec des réunions et des demandes de rapidité et enfin avec des amendes qui ont commencé par des chiffres symboliques jusqu’à la dernière, qui a été 43 millions de pesos.

Il ressort du rapport que la première amende date de janvier 2022, de 1,9 million de pesos. A cette époque, le contrat était d’un montant de 620 millions de pesos et avec un délai d’exécution de 900 jours. Les travaux ont commencé le 7 novembre 2019. Fin décembre de l’année dernière, une deuxième amende d’un montant similaire a été infligée.

Au cours de cette période, entre la fin de l’année dernière et le premier semestre 2023, les différences se sont creusées, car l’entreprise a également exigé des réajustements de la valeur du contrat, mais a en même temps réduit le rythme des travaux sur le projet. Cela s’est reflété cette année avec des progrès très faibles.

En avril, la troisième amende s’élevait à 6,3 millions “pour non-respect de l’ordre de service n° 343 par lequel il était ordonné à l’entrepreneur d’incorporer du personnel dans les travaux pour affecter le fonctionnement des installations thermomécaniques”.

Pendant toute l’exécution, entre le début des travaux et la fin, le pouvoir judiciaire a ajusté la valeur du contrat et la durée à plusieurs reprises : la dernière valeur a été enregistrée pour un total de 744 885 510,72 $ avec un délai de 1 447 jours calendaires, à compter de la signature de l’attestation de mise en chantier, en novembre 2019.

Pour l’UTE, les augmentations n’ont pas été suffisantes et, à plusieurs reprises, il a informé le secteur Architecture de la nécessité de réajuster les coûts. Dans le même temps, le rythme de la construction a sensiblement ralenti.

« L’entrepreneur a signalé qu’en raison de la situation économique du pays, il a connu une rupture dans l’équation économique en raison de l’augmentation de la valeur de certains matériaux ou fournitures, ce qui ne sont pas accompagnés du système de prédétermination des prix, car ils sont nettement plus âgés » ; dit la résolution.

Ces derniers mois, alors que les travaux étaient pratiquement arrêtés, il n’y a eu que des allées et venues au cours desquelles chacun des acteurs rejetait les rapports de ses homologues. C’est dans ce scénario que le pouvoir judiciaire a décidé de mettre fin au contrat avec le rapport final sur l’état des travaux.

Dans la résolution, l’UTE Dinale Pecam est tenue de compenser 214 millions de pesos pour une avance ajustée au mois d’août et une amende de 43 millions de pesos pour non-respect de l’ordre de service n° 409, par lequel l’entreprise a reçu l’ordre d’incorporer du personnel, des équipements et des professionnels et a été obligée de reprogrammer un plan de travaux compte tenu de l’avancement limité.

De plus, il s’est expressément réservé toutes actions qui pourraient être intentées contre l’UTE en raison d’éventuelles réclamations de tiers concernés par le exécution non ponctuelle des travaux conformément au contrat et aux spécifications.




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