Ernest Urtasun termine son voyage à Madrid | Espagne

Ernest Urtasun termine son voyage à Madrid |  Espagne

Ernest Urtasun a réalisé son voyage à Madrid en un peu plus de quatre mois. L’harmonie totale entre ce diplomate barcelonais en congé de 41 ans et Yolanda Díaz était très claire en juin dernier, lorsque le leader de Sumar a nommé l’actuel député européen comme porte-parole de la campagne électorale et de la nouvelle formation. Et pendant ce temps, il n’a pas été brisé, il s’est encore rétréci. Il a fait partie de l’équipe la plus proche du vice-président et a été proche de toutes les décisions que Díaz a prises ces derniers mois, aux côtés d’autres classiques du groupe le plus proche de la politique galicienne (Josep Vendrell, directeur de cabinet du ministère du Travail ; Joaquín Pérez Rey, secrétaire d’État dans le même département ; ou Virginia Uzal, chef de presse de Díaz et, probablement, sa personne de confiance).

Comme Vendrell, Urtasun est issu de l’Initiative per Catalunya-Verds, une organisation à laquelle il a adhéré alors qu’il étudiait au Lycée français de la capitale catalane. L’actuel ministre de la Culture arrive à un portefeuille dans lequel presque tout lui semblera nouveau. Ce vice-président du groupe parlementaire des Verts au Parlement européen a été membre de la commission des affaires économiques et financières, faisant honneur à sa formation académique d’économiste. Il devra donc maintenant commencer à étudier les questions de son nouveau portefeuille, ce à quoi il est habitué, comme l’a expliqué à ce journal Joan Coscubiela, syndicaliste et homme politique catalan qui a suivi (et accompagné) la trajectoire du nouveau ministre. il y a des mois.

Urtasun succède à un autre Catalan à la tête de la Culture, Miquel Iceta, qui manquait comme lui d’expérience dans ce domaine politique à son arrivée. Durant son mandat, l’ancien leader du PSC a obtenu l’approbation de plusieurs points clés du Statut de l’Artiste (allocation chômage adaptée à l’intermittence du travail du secteur, quota spécifique d’indépendant et compatibilité de la retraite avec l’activité artistique) et la création de la prime culturelle de 400 euros pour les jeunes dès l’âge de 18 ans.

Iceta laisse Urtasun avec des tâches en suspens, comme la nouvelle loi sur le cinéma, qui est restée bloquée dans le processus parlementaire et a été refusée par le pouvoir législatif. La nouvelle loi sur le patrimoine annoncée n’a même pas atteint ce stade : les communautés autonomes n’ont pas aimé le premier projet et celui-ci est resté là. Et enfin, il y a la réforme organique de l’Institut national des arts du spectacle et de la musique, alourdi par la bureaucratie depuis des années.

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Dès ce mardi, Urtasun retrouvera ces dossiers en attente sur son bureau. Ce sera aussi l’occasion de vous faire connaître davantage. Dans la dernière édition du baromètre trimestriel du Centre d’études d’opinion (CEO), le CIS catalan, il a été interrogé pour la première fois à son sujet et il n’était connu que par 26% des Catalans, en avant-dernière position parmi tous les dirigeants politiques. En revanche, ceux qui l’ont connu ont approuvé à 54% sa gestion, la troisième note la plus élevée après Oriol Junqueras et Pere Aragonés.

2023-11-20 14:08:43
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