Les hormones naturelles produites par les femmes protègent leur cerveau : une nouvelle étude de l’Université de Sherbrooke

Les hormones naturelles produites par les femmes protègent leur cerveau : une nouvelle étude de l’Université de Sherbrooke

MONTRÉAL — Selon une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de Sherbrooke, les hormones naturelles produites par les femmes auraient un effet protecteur sur leur cerveau. Les résultats publiés dans la revue scientifique “Neurology” de l’Académie américaine de neurologie indiquent que plus une femme est exposée à ses hormones naturelles, moins son cerveau risque de présenter des signes de maladie au niveau des petits vaisseaux sanguins.

Ces conclusions sont importantes car des vaisseaux sanguins cérébraux en bonne santé réduisent les risques d’accidents vasculaires cérébraux, de troubles cognitifs et de maladies dégénératives.

Le professeur-chercheur Kevin Whittingstall a souligné le lien entre les hormones et le cerveau, ajoutant que ce rôle a été négligé pendant plusieurs années. L’article, intitulé “Association of Cumulative Lifetime Exposure to Female Hormones With Cerebral Small Vessel Disease in Postmenopausal Women in the UK Biobank”, a été publié par la revue “Neurology” et cosigné par six chercheurs, dont le professeur Kevin Whittingstall et son étudiante Samantha Côté, tous deux du Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke.

Samantha Côté, avec un doctorat en sciences des radiations et imagerie biomédicale, a observé un lien entre le taux de production d’œstrogène et de progestérone et le flux sanguin dans le cerveau des femmes, se demandant si cela pouvait aussi avoir des effets à plus long terme. Les chercheurs ont ensuite examiné des données concernant 9163 femmes en postménopause tirées de la UK-Biobank pour déterminer que les femmes profiteraient d’un effet protecteur clair à partir de 37 années d’exposition aux hormones naturelles.

Kevin Whittingstall estime que les médecins qui traitent les femmes en postménopause devraient tenir compte de ces conclusions et éventuellement poser des questions sur l’historique hormonal des patientes. Il avance même que les travaux de Samantha Côté pourraient éventuellement mener au développement de thérapies protectrices contre les maladies neurodégénératives.

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2023-11-21 05:00:09

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