Attentes de la ministre fédérale de l’Intérieur Nancy Faeser

Attentes de la ministre fédérale de l’Intérieur Nancy Faeser

2023-11-21 14:01:57

DL’Allemagne, pays du cheval, puissance mondiale des cavaliers. Et pourtant, ici, le cheval est toujours bridé par derrière. La commission du budget du Bundestag vient de prendre les rênes de Nancy Faeser, la ministre de l’Intérieur, pour réformer le financement et le contrôle du sport de haut niveau. L’agence dite indépendante qu’elle souhaite créer à cet effet ne verra pas le jour de si tôt.

Sur l’argent prévu pour la fondation l’année prochaine, soit 600 000 euros, seul un tiers est inscrit au budget et n’est disponible que pour consultation. Le ministère n’y aura accès qu’une fois qu’un espace aura été créé pour les représentants parlementaires dans les commissions de contrôle, ce qui n’était pas prévu auparavant. Les députés en ont profité pour imposer un certain nombre de conditions supplémentaires.

Depuis que Thomas de Maizière a demandé en 2015 un tiers de médailles supplémentaires à la FAZ en échange d’une augmentation des fonds accordés par son entreprise au sport d’élite, le sport et le ministère de l’Intérieur sont en difficulté dans le cadre de la réforme du sport d’élite. Le succès du sport dépend de son échelle.

Le poing dans la poche

Aux Jeux Olympiques, le nombre de médailles a diminué entre Rio 2016 et Tokyo 2021 : de 42, dont 17 d’or, à 37 et 10. Les compteurs de médailles, sans aucune idée de l’intensification de la lutte antidopage en Allemagne, parlent de la déclin depuis les jours dorés de Barcelone en 1992, lorsque la jeune équipe a remporté 33 victoires olympiques et 82 médailles, soit plus que celles de Rio et de Tokyo réunies. Une réussite pour le sport est que le financement du seul ministère de l’Intérieur a presque triplé depuis que de Maizière a claqué le fouet, pour atteindre pas moins de 300 millions d’euros.

Nancy Faeser est désormais en selle. Elle voulait surmonter au galop les obstacles les plus difficiles : débureaucratisation, financement orienté vers le potentiel, concentration des athlètes et des fonds, relance par une loi sur le financement du sport. Il ne se passera probablement rien si le travail de l’agence commence avant les élections fédérales de 2025. Les responsables du sport serrent donc les poings dans les poches. Qu’adviendra-t-il de leurs accords avec les politiques ?

Huitième année de la réforme

Certains ne cachent pas qu’ils s’attendent à ce que le gouvernement sanctionne le membre du parti SPD au pouvoir qui leur a infligé des sanctions. Cependant, ils sous-estiment la solidarité des parlementaires. Ils veilleront à ce que les objectifs de la réforme soient préalablement définis. Cela a depuis longtemps été confié à la Confédération allemande des sports olympiques et à la représentation des athlètes Athletes Germany. La discussion devrait commencer l’année prochaine.

Au cours de la huitième année de la réforme, cet important débat est passé de la fin à sa place : au début du processus, sans aucune reprogrammation. Il sera enfin question de savoir si le financement public allemand des sports d’élite doit être destiné uniquement au tableau des médailles. Qu’il serve à véhiculer une identité nationale ou sociale, une intégration, une motivation et une équité.

Et s’il ne devrait pas d’abord avoir un effet de modèle en attirant les gens vers le sport et en contribuant à la promotion de la santé. Il y a quinze mois, en août 2022, tout cela a inspiré les athlètes allemands à analyser : « Pourquoi cela vaut-il la peine pour nous ? » Les athlètes exigent un nouveau contrat social pour les soutenir.

Non, il n’est pas vrai qu’un député soit piqué par l’avoine : l’exigence d’une légitimation moderne du financement public n’est pas le pied de cheval du sport de haut niveau.



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