Telefónica propose plusieurs ERE aux syndicats pour réduire les effectifs en Espagne

Telefónica propose plusieurs ERE aux syndicats pour réduire les effectifs en Espagne

2023-11-27 19:37:27

Téléphone fait part aux syndicats de son intention d’appliquer plusieurs dossiers de réglementation du travail (AVANT) de réduire ses effectifs en Espagne. Ce lundi, l’opérateur et le comité d’entreprise ont tenu la deuxième réunion de la table de négociation de la nouvelle convention collective et des conditions d’ajustement de l’emploi sur le marché espagnol. Et lors de la réunion, le groupe a confirmé que la voie qu’il choisit pour accélérer les départs des travailleurs sera une ERE, selon des sources syndicales et l’entreprise elle-même.

Telefónica avait déjà anticipé son intention de réduire la taille de ses effectifs en Espagne, mais n’avait pas révélé la formule avec laquelle elle comptait l’exécuter. Depuis 2016, l’entreprise a mis en œuvre trois plans de départs volontaires avec compensations et avantages sociaux, mais elle entend désormais les articuler plusieurs ERE dans ses grandes filiales espagnoles (Telefónica de España, Telefónica Móviles España et Telefónica Soluciones de Informática y Comunicación de España).

Pour l’instant, aucun chiffre

L’objectif de l’entreprise serait en principe de réduire les effectifs entre 2 500 et 3 000 postes, mais la direction de l’opérateur ne le confirme pas et ce lundi elle n’a donné aucun chiffre de départs aux syndicats. Une donnée sur les suppressions d’emplois estimées que l’entreprise ne peut légalement fournir qu’aux tables de négociation de chacune des ERE de chaque filiale espagnole, qui sera bientôt constituée.

Il s’agirait du quatrième aménagement des effectifs que l’entreprise applique depuis 2016. Depuis lors, l’opérateur a supprimé quelque 11 900 emplois en Espagne grâce à trois plans de suspension individuelle de la relation de travail (PSI), avec un coût pour le groupe d’environ 6 800 millions d’euros. euros pour les indemnités destinées à faciliter les départs (maintien des travailleurs détachés à hauteur de 80 % de leur salaire jusqu’à 65 ans et paiement des cotisations de sécurité sociale et d’assurance maladie jusqu’à leur retraite).

Les syndicats représentés chez Telefónica exigeaient que la direction de l’entreprise clarifie l’ajustement des effectifs prévu il y a des semaines et que le groupe a confirmé au comité d’entreprise lors de sa réunion de la semaine dernière. Les syndicats avaient manifesté leur inquiétude face aux messages lancés par la direction de l’entreprise lors de la Journée des investisseurs, le 8 novembre dernier, soulignant leur intention d’obtenir “des gains d’efficacité permettant de réduire la structure des coûts” ou d'”adapter la taille de l’organisation”.

Des départs conditionnés au nouvel accord

Lors de sa réunion de la semaine dernière, la première entre l’entreprise et les syndicats, la direction de l’entreprise de télécommunications a accepté de négocier au moins la demande du comité d’entreprise selon laquelle la nouvelle convention collective aura une durée de trois ans, de 2024 à 2026, couvrant la même période. du nouveau plan stratégique présenté par le groupe il y a trois semaines.

L’UGT, le syndicat majoritaire de l’opérateur, propose comme condition que « tout plan de sortie soit lié à la signature d’un nouvel accord des entreprises liées d’une durée minimale de 3 ans qui protège le personnel et ses conditions de travail et économiques ». Le syndicat exige également que les salariés concernés par les futures ERE bénéficient de conditions de sortie « similaires » aux plans de congés incitatifs appliqués les années précédentes.

Lors des précédentes adaptations du travail appliquées par Telefónica, l’âge du travailleur a prévalu comme critère fondamental pour offrir un départ incitatif. À cette occasion, l’objectif de l’entreprise est que le motif central de l’arrêt de travail se concentre sur les activités qui seront automatisées ou qui vont disparaître dans les années à venir, comme la fermeture définitive de l’ancien réseau de cuivre prévue en avril prochain.

Actualités connexes

L’UGT exige le paralysie des mouvements ouvriers proposé par la réorganisation de son service client (dont la pièce maîtresse est le numéro de téléphone 1004) et par la fermeture de plus de 100 sièges sociaux en raison de leur faible taux d’occupation. Et le syndicat exige également qu’avant d’entreprendre un nouvel ajustement des effectifs, l’entreprise « s’engage à internaliser les services et recyclage afin de donner de l’employabilité à la main-d’œuvre. L’entreprise et les syndicats se réuniront à nouveau jeudi prochain pour faire avancer la négociation des questions en suspens concernant une nouvelle convention collective pour les filiales espagnoles.

Le nouvel ajustement du travail chez Telefónica intervient au milieu d’un remaniement actionnarial après l’émergence de l’Arabie Saoudite dans son capital (avec l’objectif d’être le premier actionnaire avec 9,9%) et au moment où le gouvernement s’apprête à reconstituer un nouveau noyau dur de partenaires espagnols. , avec la holding publique Sepi comme chevalier blanc, pour faire contrepoids au nouvel actionnaire saoudien.



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