Un individu de nationalité allemande a été mortellement poignardé et deux autres personnes ont été blessées lors d’une attaque au couteau et au marteau près de la tour Eiffel à Paris, samedi soir. L’auteur présumé, un français connu pour ses liens avec l’islamisme radical et ses problèmes psychiatriques, a été arrêté, selon des sources policières et judiciaires.
Une enquête pour assassinat et tentative d’assassinat a été ouverte par la justice française.
L’agresseur, né en 1997, a poignardé à mort un individu de nationalité allemande né en 1999 et a blessé deux autres personnes à quelques centaines de mètres de la tour Eiffel. Il a été placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête confiée à la brigade criminelle de Paris, selon le parquet de Paris.
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L’auteur présumé, âgé d’une vingtaine d’années, est connu pour ses liens avec l’islamisme radical et ses problèmes psychiatriques. Il aurait crié «Allah akbar» au moment de l’attaque, selon une source policière.
En 2016, il avait déjà été condamné à quatre ans de prison pour avoir planifié une action violente, a précisé le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin lors d’un point presse sur place.
Attaque au couteau à Paris : «Les faits se sont déroulés aux alentours de 21h40. Il y aurait au moins trois victimes. La première victime aurait reçu plusieurs coups de couteau, la deuxième aurait reçu un coup de marteau à l’arrière de la tête», dans #SoirInfoWE pic.com/ZVGyd2tv65
-CNEWS (@CNEWS) 2 décembre 2023
La victime décédée est un touriste allemand, a indiqué M. Darmanin. Les deux blessés sont un Français, âgé d’une soixantaine d’années, et un touriste étranger, dont la nationalité n’a pas été précisée, qui a été blessé au marteau.
«Nous ne céderons rien face au terrorisme», a réagi la première ministre française Elisabeth Borne.
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«Mes pensées vont à la victime, aux blessés et à leurs proches. Je salue le courage et le professionnalisme de nos forces de l’ordre et nos services de secours mobilisés», a encore écrit la cheffe du gouvernement français.
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«Paris est en deuil après cette terrible attaque» a tweeté le ministre français des Transports. «Pensées et solidarité pour les familles et les proches des victimes. Merci à nos forces de sécurité et de secours pour leur intervention rapide et décisive», a-t-il ajouté.
Des précédents
Cette attaque survient moins de deux mois après celle d’Arras, dans le nord de la France, qui a coûté la vie à un enseignant mi-octobre et conduit au relèvement du plan de sécurité Vigipirate au niveau maximal «urgence attentat».
Le mode opératoire de samedi rappelle celui de précédentes attaques dans la capitale française.
En mai 2018, un Franco-Russe né en Tchétchénie avait tué au couteau de cuisine un passant après une lutte acharnée. L’assaillant s’en était pris à une dizaine de personnes et en avait blessé quatre, avant d’être abattu par la police. L’attaque avait été revendiquée par le groupe État islamique (EI).
En février 2017, un Égyptien avait attaqué à la machette des militaires de l’opération Sentinelle en faction au Carrousel du Louvre, tout près du musée du Louvre à Paris, en criant «Allah Akbar». Il a été condamné en juin 2021 à Paris 30 ans de prison.
Quelques mois plus tard, en octobre 2017, à Marseille, un homme était abattu après avoir attaqué des passants au couteau, tuant deux personnes, deux cousines de 20 et 21 ans, dont l’une étudiait à Lyon. L’attentat avait été revendiqué par Daech.