Le Game Pass coûte à Microsoft un milliard de dollars chaque année » Vortex

La semaine dernière, le directeur financier de la division jeux de Microsoft, Tim Stuart, a déclaré que la vision à long terme de Xbox restait la poursuite de la disponibilité de l’ensemble de l’écosystème sur autant d’appareils que possible. Des déclarations similaires, par exemple de la bouche de Phil Spencer, sont revenues à plusieurs reprises dans le passé, mais Stuart a également répété les idées précédentes, légèrement plus folles, selon lesquelles la Xbox serait quelques d’une manière également disponible sur les plateformes concurrentes de Nintendo et Sony. Encore une fois, comme prévu, cela a attiré une attention considérable, même dans le passé, mais ces considérations n’ont mené nulle part, et il est peu probable que la PlayStation ou la Switch et leurs successeurs permettent une telle démarche. Et pour cette raison, le journaliste Jez Corden du magazine Windows Central » a demandé directement Phil Spencer, lui demandant de commenter les propos de Stuart et a reçu de longues réponses sur un large éventail de sujets, notamment le Game Pass, les coûts de son fonctionnement, des conseils sur d’éventuels remakes ou remasters et d’autres détails sur le ciblage actuel de la stratégie Xbox après le acquisition d’Activision Blizzard.

J’ai interviewé PHIL SPENCER hier pour discuter de tout ce qui concerne Xbox. ????

LIRE:

– Commentaires sur l’avenir du matériel Xbox.
– Xbox Family Plan, mises à jour de jeux Xbox Cloud.
– Plans pour le back-catalogue Activision-Blizzard.
– Beaucoup plus!

Merci @XboxP3.

– Jez (@JezCorden) 1 décembre 2023

Dans un premier temps, Spencer a nié les propos de son collègue. Sans expliquer ni clarifier pourquoi Stuart a dit ce qui précède, il vient de confirmer qu’il n’est pas prévu de rendre le Game Pass disponible sur PlayStation ou Switch. Une question supplémentaire concernait ensuite la fin possible de la Xbox en tant que console, s’il était possible de transférer les services de jeux de Microsoft sur d’autres systèmes et matériels, mais à cet égard, Spencer reste assez conservateur. Selon la réponse plutôt vague, il semble qu’en plus d’investir dans les services, Microsoft souhaite continuer à rassurer ses clients parmi les propriétaires de consoles sur le fait qu’ils sont pertinents pour l’entreprise et que les nouvelles ou améliorations s’appliquent également à eux. Après tout, les récents changements de personnel et le passage de Sarah Bond au poste de présidente de Xbox y sont pour quelque chose. Selon Spencer, il a également le département matériel sous sa supervision, et on compte certainement sur le développement d’autres consoles. Mais tout est aussi influencé par les habitudes des joueurs, comme, selon Spencer, l’utilisation du cloud gaming aux Etats-Unis, notamment depuis les consoles et dans le but d’essayer rapidement un jeu qui pourrait alors potentiellement intéresser les joueurs. Microsoft évalue constamment des problèmes similaires et poursuivra d’autres plans à l’avenir en fonction de ceux-ci.

Spencer a également réitéré ce qu’il dit depuis des années : pour lui personnellement, mais aussi pour Xbox en tant que division, la portabilité de l’expérience depuis différents appareils est importante. À cette fin, Microsoft renforce les fonctionnalités permettant de jouer sur toutes les plateformes, les positions universelles enregistrées disponibles dans le cloud ainsi que les versions natives de jeux individuels, préservant ainsi la progression grâce aux titres individuels et à d’autres services pour les joueurs. Spencer y inclut également le programme Play Anywhere, pour la disponibilité automatique des versions PC et Xbox du jeu des studios Microsoft – si de telles versions existent – il n’est que légèrement critique de l’approche globale, affirmant que davantage pourrait être fait dans ce champ. Mais le pilier le plus solide en termes de disponibilité des jeux reste toujours le Game Pass, qui est devenu sous les mains de Microsoft un service leader proposant des titres par abonnement, et il est naturel que Microsoft poursuive activement son développement. Comme l’a confirmé Spencer, les coûts annuels associés notamment soutien Les développeurs tiers – ce qui peut être traduit par des paiements pour la liste de leurs jeux sur Game Pass – paient à l’entreprise plus d’un milliard de dollars, mais le service est rentable. Bien que Spencer n’ait pas précisé, il a clairement indiqué que Game Pass était financièrement viable un il gagne de l’argentce qui est tout aussi important pour lui que le fait que les joueurs trouvent leur chemin vers des titres qu’ils n’auraient peut-être jamais découverts, selon lui.

Le dernier grand circuit était l’accès à des marques plus anciennes qui n’avaient peut-être pas vu de nouvelles suites depuis longtemps. À cet égard, Microsoft relance de temps en temps une série – comme le mentionne Spencer, par exemple Age of Empires ou Killer Instinct – mais estime qu’il existe davantage de marques de ce type et qu’elles ne proviennent pas nécessairement uniquement du portefeuille Microsoft en tant que tel. D’une part, il a explicitement mentionné qu’il percevait l’intérêt des fans de la série Banjo-Kazooie, même s’il n’a rien promis de concret, mais il a également parlé d’Activison et de Blizzard. Encore une fois, il se retient, affirmant qu’il ne veut pas passer pour quelqu’un qui fait bouger les choses et donne de faux espoirs aux joueurs, mais selon les réunions qu’il a tenues chez Blizzard, par exemple, il confirme l’intention des développeurs là-bas de revenir à séries plus anciennes. Une coopération étroite avec Microsoft pourrait aider à mettre en œuvre certains de ces plans, mais Spencer n’a pas non plus été précis à ce stade.