Résilience et sobriété : Un commentaire sur les changements climatiques et la nécessité de s’adapter

Résilience et sobriété : Un commentaire sur les changements climatiques et la nécessité de s’adapter

Résilience


Genève, 5 décembre

Notre futur proche sera fortement conditionné par deux mots-clefs: résilience et sobriété.

Résilience parce que les modifications environnementales provoquées par les changements climatiques auront un impact globalement négatif sur notre quotidien: confort physique, santé, cohésion sociale, sentiment sécuritaire, mouvements des populations, production énergétique, accès aux ressources vitales, économie, pouvoir d’achat, coût de la vie, tensions socio-économiques et politiques entre les États… Cette liste n’est pas exhaustive.

Nous vivrons dans un environnement plus difficile, plus hostile et plus tendu qu’aujourd’hui. Nous savons que l’objectif de 1,5 degré d’augmentation de la température globale sera sûrement dépassé. Nous n’aurons pas d’autres choix que de nous adapter positivement à cette dégradation des conditions de vie sur notre planète. C’est ce que nous appellerons… résilience. Et cela va durer, cette dégradation va perturber nos existences et celles de nos enfants et petits-enfants, pendant plusieurs siècles.

Faut-il pour autant baisser les bras? L’Occident, grand producteur de gaz à effet de serre, a une responsabilité, celle de l’exemple. Cet exemple passe par un changement global de nos comportements, nous devons apprendre la sobriété. Existe-t-il une sobriété heureuse? Peut-on envisager un monde dans lequel nos comportements, nos modes de vie, nos usages soient plus sobres, sans pour autant interférer fortement avec notre bien-être, notre qualité et notre niveau de vie?

J’espère sincèrement que ce monde-là sera possible. À chacun et chacune de s’interroger concernant ce thème éminemment existentiel.

Jean-Daniel Véret

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