2023-12-11 00:56:48
Gérone a signé une victoire qui durera pour toujours car elle a enlevé au Barça l’histoire du bon football. Un triomphe qui l’élève sur l’autel du leadership, le plaçant “dans une autre dimension”, comme le disait Michel en imaginant, la veille, ce que signifierait battre le champion.
La tactique
Tsygankov et Miguel brisent le Barça.
Michel a changé. Il a changé sa façon de jouer, mais pas sa mentalité. Il a attaqué comme toujours. Mais le technicien a modifié son dessin en utilisant un 4-4-2 insolite, plaçant la paire ukrainienne presque en parallèle : il a associé Tsygankov à Dovbyk pour désarmer la défense du Barça. Et il l’a déchiré avec tant de force qu’il est reparti en gagnant 1-2.
Gérone a su exploiter l’apathie du Barça car il n’a pas détecté les arrivées derrière Tsygankov, qui était jumelé à Christensen. C’est là que Barcelone a saigné, comme le prouve le score de 0-1. L’équipe de Xavi n’a pas non plus identifié Miguel, un ailier qui ne joue pas seulement comme ailier. Il a une âme intérieure, un volant et surtout une âme offensive irrépressible.
L’ancien madrilène avait prévenu à deux reprises. Mais le Barça n’y a pas prêté attention. Et la troisième fois est arrivée 1-2, révélant Frenkie de Jong et Koundé, qui ne savaient pas s’ils devaient suivre Sávio ou chasser Miguel. Le Français n’a fait ni l’un ni l’autre.
Marquage à…
Dovbyk, indétectable
Le premier coup de Dovbyk. Et le premier but de Gérone. L’attaquant ukrainien a été habile dans ce jeu d’attaque verticale de l’équipe de Míchel, disparaissant du radar de la défense du Barça. Il n’était pas sous le regard d’Araujo, qui le perdit de vue.
Le jeu rapide qui a donné l’avantage à Gérone sert d’exemple. Passe longue, tendue et précise de Yan Couto pour que Tsygankov galope pendant que son partenaire ukrainien disparaît. Et regardez comme c’est grand. Il semblait que Montjuïc l’avait avalé, mais c’était une fausse impression car lors d’une énorme contre-attaque, il semblait marquer ce but.
Il reçut une réponse immédiate de la part des autres « neuf ». Le match nul du Barça s’est produit sur un ballon mort. Un corner servi depuis l’aile droite par Raphinha a permis à Lewandowski de se justifier d’une tête puissante pour redonner espoir au Barça. S’il n’a pas marqué à cause du jeu, et même si l’équipe de Xavi était intense dans la pression, il s’est manifesté sur coups de pied arrêtés, profitant du fait que Gazzaniga était accroché à la barre transversale. Mais le Polonais, déjà à 2-3, a raté une occasion.
Le débat
Des changements qui changent
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Xavi a commandé un triple changement avec 1-2. Míchel, en revanche, a été beaucoup plus progressif dans la façon dont il choisissait les remplacements. Petit à petit, il introduit les variantes. D’abord, Stuani, capital à 1-3. Puis, trois minutes plus tard, Portu et Valéry entraient en même temps. Il y avait un détail curieux. L’entraîneur de Vallecas ne voulait pas perdre de temps avec ces changements. Ces modifications ont eu un impact brutal sur le jeu que l’entraîneur madrilène avait si bien conçu.
Stuani était d’accord avec son entraîneur. Il lâche le ballon aérien, enlevant l’espace et le temps à Araujo pour laisser Valéry devant Koundé. Et, une fois de plus, la passivité du Français a permis que le score soit de 1-3 pour un autre des changements introduits par Michel. Et pour compléter l’exposition, ce rondo que l’entraîneur a imaginé à Gérone pour déployer à Montjuïc s’est résumé dans le but de Stuani, 2-4.
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