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07h35

Japon : le scandale du financement du parti LDP s’étend

Le scandale au Japon lié au financement non déclaré du Parti libéral-démocrate (PLD), à la tête de la coalition gouvernementale, se propage comme une traînée de poudre, touchant un nombre de plus en plus important de membres de l’exécutif. Selon les médias locaux, coïncidant avec la fin de la session de la Diète (Parlement à Tokyo) mercredi prochain, le Premier ministre japonais Fumio Kishida s’apprête à remplacer jusqu’à cinq hauts responsables de l’administration qui rejoindront la faction la plus puissante du front conservateur, qui porte le nom de l’ancien Premier ministre Shinzo Abe, assassiné en juillet 2022.

Des sources d’enquête estiment que la plupart de ses quelque 100 membres ont omis de verser des subventions au parti, en violation de la loi électorale. Parmi les hauts responsables sous l’objectif figurent le chef de cabinet, considéré comme le bras droit du premier ministre, Hirokazu Matsuno ; le secrétaire général de la Chambre haute, Hiroshige Seko ; le chef de la réforme du PLD, Koichi Hagiuda, et le ministre de l’Économie Yasutoshi Nishimura. Au cours du week-end, Kishida a rencontré de nombreux représentants du parti et, selon la chaîne publique NHK, diverses solutions sont explorées, basées sur la participation de politiciens individuels, en raison d’opinions contradictoires au sein du gouvernement et du parti lui-même.

Parmi les propositions examinées par Kishida – rapporte l’agence Jiji – figure celle du limogeage des 15 hauts fonctionnaires de l’administration appartenant à la faction touchée par le scandale. De vives critiques ont été formulées par le principal mouvement d’opposition, le Parti constitutionnel démocrate, qui a souligné qu’aucun des législateurs impliqués dans le scandale n’avait expliqué comment les fonds non déclarés avaient été utilisés.