L’Espagne tente d’atténuer la réduction des jours de pêche en Méditerranée | Économie

L’Espagne tente d’atténuer la réduction des jours de pêche en Méditerranée |  Économie

2023-12-11 23:44:01

Image d’un marché aux poissons.ALFREDO CALIZ

Les négociations sur les quotas de pêche annuels dans l’Union européenne continuent d’être l’un des points les plus difficiles pour l’Espagne en Méditerranée. Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Luis Planas, a enchaîné ce lundi la deuxième journée d’intenses négociations à Bruxelles avec ses homologues européens du secteur pour se mettre d’accord versements 2024 avec une pilule amère qui se répète : l’insistance de la Commission européenne pour réduire fortement l’effort de pêche (jours en mer) en Méditerranée, jusqu’à 9,5% supplémentaires pour l’année prochaine, et la lutte des plus touchés, la France et l’Italie aux côtés avec la flotte espagnole, luttant pour réduire ces ciseaux.

Des sources du ministère espagnol de la Pêche ont confirmé lundi après-midi qu’une partie des efforts visaient à minimiser ou à amortir la réduction des jours et de l’activité d’une flotte comme celle de la Méditerranée, qui, ont-elles rappelé, est déjà fortement affectée par les ajustements successifs. Les années précédentes. Un combat qui, en fin de compte, avait encore une fin indécise, même si, au début des séances, Planas s’était montré « modérément optimiste » sur des négociations qui étaient, pour une fois, plus avancées que prévu dans d’autres pays. les chapitres clés incluent les négociations avec des pays non européens, notamment le Royaume-Uni et la Norvège.

En effet, soulignent dans la journée des sources proches des négociations, c’est la première fois depuis le Brexit que les résultats des négociations avec les anciens partenaires britanniques sont conclus avant même l’ouverture du dernier Conseil Pêche de l’année, dimanche. L’accord bilatéral avec le Royaume-Uni et la Norvège, ainsi que l’accord tripartite avec les deux pays non membres – mais partenaires clés de l’UE dans le domaine de la pêche – ont été annoncés vendredi. Une étape importante car, comme le rappelait la Commission européenne, « le actions négociés avec des pays non membres de l’UE représentent une grande majorité des stocks intéressant l’UE.

Planas a également célébré la conclusion rapide de l’accord avec le Royaume-Uni, qui garantit les droits de pêche des pêcheurs de l’UE dans l’Atlantique et la mer du Nord, et qui affectera en 2024 une centaine de stocks de poissons partagés, notamment le total admissible des captures ( TAC) ou les quantités maximales de poissons provenant de stocks spécifiques pouvant être capturés, ainsi que les droits de pêche respectifs de chaque partie.

Presque aussi prévisible que les illuminations de Noël, un signe certain à Bruxelles que les fêtes de fin d’année approchent est la tenue du Conseil Agriculture et Pêche à la mi-décembre, où se déroulent d’intenses négociations sur combien, comment et où vous pourrez pêcher au cours des 12 prochains mois. La lutte acharnée se concentre sur ce que l’on appelle les totaux admissibles de captures (TAC), les quantités maximales de poisson provenant de zones spécifiques que l’UE dans son ensemble peut capturer, et les quotas ou allocations pour chaque État membre pour l’Atlantique et le Mer Atlantique Nord. Un accord est également en cours de négociation sur les possibilités de pêche dans la mer Noire et la mer Méditerranée pour l’année suivante, là où l’Espagne s’efforce généralement de négocier le plus durement.

Face aux propositions de réduction d’activité que Bruxelles propose toujours, “nous avons préféré introduire des mesures de sélectivité qui réduisent cette pression quotidienne et, également, des mesures économiques compensatoires”, a expliqué Planas.

Quotas pluriannuels

À l’horizon 2024, ils veulent également essayer de fixer pour la première fois pour certains stocks de poissons de l’Atlantique des quotas pluriannuels couvrant deux ou trois ans, avec une réduction « pour garantir que les captures soient durables à long terme », comme » a expliqué la Commission européenne lors de la présentation de sa proposition fin octobre. Les populations touchées, selon le document présenté par Bruxelles, sont la plie (ouest de l’Irlande), le merlan et l’églefin (golfe de Gascogne), la plie (eaux ibériques), la langoustine (golfe de Gascogne, unité fonctionnelle 25), la sole européenne. (eaux irlandaises) et sole européenne (eaux ibériques).

La présidence espagnole avait exprimé l’espoir de changer la tradition maudite (tant pour les négociateurs que pour la presse qui attend parfois toute la nuit pour connaître les tableaux comparatifs des quotas pour chaque poisson) de prolonger les négociations jusqu’aux petites heures du matin (ou même le lendemain). Mais finalement, la complexité des discussions a encore une fois prolongé les réunions quasiment à l’infini avant qu’un accord puisse être annoncé.

Au traditionnel combat entre Etats et Commission, s’est ajoutée cette année une inquiétude supplémentaire : la décision que la Cour de justice de l’UE (CJUE) doit adopter le 11 janvier sur les possibilités de pêche. Bien qu’il s’agisse d’un cas spécifique, celui de l’Irlande, et également de TAC spécifiques, on s’inquiète de l’impact possible que la décision pourrait avoir sur ce type de négociations, notamment en ce qui concerne les quotas pluriannuels.

Même si ses conclusions ne sont pas nécessairement contraignantes et que la CJUE pourrait finir par rendre une décision différente, l’avocate générale, dans ses conclusions déjà publiées, a considéré que l’accord sur les possibilités de pêche en 2020 était invalide en ce qui concerne les captures de cabillaud, de merlan et de plie dans les eaux. entourant l’Irlande et entre cette île et la France, car elle place les possibilités de pêche au-dessus de zéro. Quelque chose qui, selon Planas, ne laisse aucune marge de manœuvre dans les négociations sur des possibilités de pêche supérieures à zéro. Le ministre a annoncé que la présidence tournante espagnole avait “fait circuler un projet de déclaration” en vue du prochain arrêt qui devait être adopté pour faire face à une décision judiciaire qui “pourrait marquer le degré de capacité décisionnelle des ministres concernant les propositions”. pour la Commission et sa base scientifique.

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