Les chambres rouges : Le réalisateur Pascal Plante partage sa passion pour le cinéma à Rivière-du-Loup

Les chambres rouges : Le réalisateur Pascal Plante partage sa passion pour le cinéma à Rivière-du-Loup

«Je suis un super cinéphile et ça paraît, explique le réalisateur du film Les chambres rouges. Je ne manque pas une occasion de le mentionner. J’ai toujours été dans le partage. Mes premiers emplois étudiants étaient comme commis dans un club vidéo pour conseiller des films aux gens. Ce mandat de curation, où je prends les rênes de la programmation, où on va célébrer un peu mon travail, mes goûts, mes inspirations et d’autres films que j’ai envie de partager, c’est vraiment trippant!»

Diplômé de l’Université Concordia à Montréal en 2011, Pascal Plante s’est révélé aux cinéphiles du Québec et du monde entier avec trois longs-métrages et de nombreux courts-métrages. Après avoir vu de ses œuvres primées et sélectionnées un peu partout sur la planète, notamment en compétition officielle à Cannes, à Slamdance et à la Berlinale, il posera ses valises à Rivière-du-Loup pour y partager ses coups de cœur.

Une programmation dans la tête de Pascal Plante
À travers une programmation créée à son image et teintée de ses inspirations, de son imaginaire ainsi que de ses rencontres, le réalisateur guidera les festivaliers de Rivière-du-Loup dans son univers cinématographique.

À titre de programmateur, il promet d’offrir à ce public du Bas-Saint-Laurent quelques valeurs sûres, mais aussi quelques productions audacieuses, de champ gauche et un peu moins connues qui l’ont vraiment marqué. «C’est une programmation qui va être assez contemporaine, prévoit le cinéaste qui vit à Montréal depuis une quinzaine d’années. Ce ne sont pas les idées qui manquent.»

S’il n’ose, pour l’instant, s’avancer sur des titres en particulier, Pascal Plante peut d’ores et déjà dire que la part du lion de la programmation reviendra aux films québécois. «On veut que d’autres cinéastes soient là. Il va y avoir des courts-métrages aussi, dont certains de la relève. C’est plus évident d’avoir des invités quand c’est du cinéma québécois. L’idée est de créer un carrefour de rencontres autour des films qui seront présentés. Je serai omniprésent dans le festival à Rivière-du-Loup en février et je mettrai les films en contexte.»

Fidèle à cette particularité si distinctive au festival Vues dans la tête de…l’organisation travaillera en étroite collaboration avec Pascal Plante dans l’élaboration de la programmation. «D’ici Noël, tout devrait être bouclé avec l’équipe du festival, assure la tête d’affiche. Ça va être une programmation qui va réserver de bonnes surprises!» Celle-ci sera dévoilée en janvier.

Comme par les années passées, l’événement ne se limitera pas aux seules projections, mais proposera aussi au grand public des rencontres avec des artisans du cinéma sous forme de tables rondes, de classes de maître et de soirées festives.

Les chambres rouges
Après quatre prix décernés en août au festival Fantasia de Montréal, dont le Cheval noir du meilleur long-métrage, le film Les chambres rouges a, dimanche, récolté deux prix Iris lors du 25e gala Québec Cinéma. Le prix Révélation de l’année a été remis à Juliette Gariépy, tandis que Laurie Babin a été récompensée du prix Meilleure interprétation féminine/rôle de soutien.

«C’était de gros rôles, souligne Pascal Plante. Les deux filles ont travaillé super fort. Pour Juliette, c’était un rôle intellectuel et physique assez intense. Pour Laurie, c’était difficile de jouer ce rôle-là. On est super fier des filles!» Pascal Plante espérait que les comédiennes reçoivent toutes deux un prix puisqu’elles composent un duo tellement important dans le film, selon lui.

L’artisan du septième art est satisfait du parcours en salle du dernier-né de sa filmographie, principalement dans les grands centres. À Montréal, il a notamment pris l’affiche pendant dix semaines. En revanche, il n’a pas été beaucoup projeté sur grand écran à l’extérieur des milieux urbains. «Dans un endroit comme Rivière-du-Loup, je crois que ce sera la première fois qu’il sera joué en salle sur grand écran, soupçonne Pascal Plante. Accompagner ce film en dehors de Québec et de Montréal sera vraiment un plaisir!»

Présenté cette année en première mondiale au festival international de films de Karlovy Vary en Tchéquie, ce dernier opus de Pascal Plante est son premier saut dans un film de genre. Salué par la critique, le thriller psychologique raconte l’histoire de deux femmes, Kelly-Anne (Juliette Gariépy) et Clémentine (Laurie Babin), obsédées pour des raisons différentes par le procès de Ludovic Chevalier (Maxwell McCabe-Lokos), accusé d’avoir kidnappé, torturé et tué des adolescentes et d’avoir diffusé ces images sur le Web sombre. Dans cette œuvre, le cinéaste s’amuse avec les codes du genre, préférant suggérer que de montrer la violence, pour s’éloigner volontairement des scènes sanglantes.

Appels en cours
Pour une quatrième année consécutive, l’événement offre aux réalisateurs ayant un projet porteur en documentaire de rencontrer des producteurs et des distributeurs lors d’une activité de maillage qui se tiendra le 16 février en matinée. Une nouveauté cette année: une formation au pas sera offerte aux cinéastes sélectionnés afin de préparer adéquatement les courtes rencontres avec les producteurs. Les inscriptions de l’activité présentée par la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) sont ouvertes jusqu’au 15 janvier.

Le volet citoyen Villes et villages en images offre également à quatre groupes de citoyens l’opportunité de vivre de l’intérieur l’expérience du septième art avec l’aide de techniciens et de cinéastes professionnels. De plus, la compétition de courts-métrages Court toujours! revient de nouveau cette année. Les œuvres d’une durée de moins de 20 minutes doivent être soumises au jury de sélection avant le 31 décembre.

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