2023-12-12 13:24:11
Dans le cadre du projet futuriste Neom, l’Arabie Saoudite prévoit une région zéro émission appelée The Line. Pour favoriser une mobilité respectueuse de l’environnement, la région propose diverses solutions de transport innovantes comme les taxis aériens électriques.
Partenariat avec Volocopter : L’Arabie saoudite travaille en étroite collaboration avec la société allemande Volocopter pour introduire des taxis aériens verts.
S’en tenir aux combustibles fossiles : malgré l’approche durable du projet Neom, l’Arabie saoudite ne réduit pas sa consommation de combustibles fossiles.
Parmi les nombreux projets de l’Arabie Saoudite, celui-ci se démarque Projet Neom Points forts : Plus d’un demi-billion de dollars d’investissements sont prévus pour transformer le désert en dix régions futuristes pour 9 millions de personnes. Une attention particulière est portée à «La ligne», une ville de 0,19 kilomètre de large et 169 kilomètres de long avec une façade réfléchissante.
La mobilité verte joue un rôle majeur, puisque les trains à grande vitesse sont censés transporter les citoyens à travers la ville en 20 minutes. Cela signifie pas de routes, pas de circulation et pas de pollution. Tout sera alimenté par des énergies renouvelables. Le projet vise à pour collecter davantage de données sur les résidents et les servicesque les autres « villes intelligentes » jusqu’à présent.
Connexions aériennes vers un réseau mondial
Quatre aéroports sont prévus pour permettre les liaisons internationales. Des vols directs sont actuellement disponibles depuis l’aéroport de Neon Bay vers l’aéroport international de Dubaï et Londres Heathrow.
La start-up américaine Boum supersonique, qui travaille sur un avion supersonique utilisant du carburant d’aviation durable, a reçu un investissement du projet Neom en novembre. Le montant exact n’a pas été divulgué.
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Joint-venture avec la société allemande Volocopter
Depuis 2021, Neom collabore avec Volocopter, le développeur allemand d’avions électriques à décollage et atterrissage vertical, appelés eVTOL (avions électriques à décollage et atterrissage verticaux) ou taxis aériens. Les véhicules alimentés par batterie n’émettent aucun CO₂. novembre 2022 Neom a investi 175 millions de dollars dans le cycle de financement de série E de Volocopter et a commandé 15 avions.
Borja Blond, PDG de la coentreprise Neom-Volocopter, a présenté les plans du projet au Salon aéronautique de Dubaï, auquel Business Insider a participé. Neom prévoit d’exploiter trois modèles de Volocopter : « VoloCity », « VoloRegion » et « VoloDrone ». L’objectif : créer une flotte aérienne d’ici 2025.
Blond a souligné la certification opportune de l’avion par Volocopter. L’entreprise ambitionne d’être certifiée par l’Agence européenne de la sécurité aérienne et de proposer son premier service aux Jeux olympiques de Paris l’été prochain.
Le « VoloDrone » est utilisé pour le transport de marchandises et le « VoloCity » est destiné à fonctionner comme un taxi aérien dans des régions telles que The Line. La « VoloRegion », avec une vitesse de pointe de 220 km/h, est destinée aux trajets plus longs entre les différentes régions.
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« Nous devons penser à relier toutes ces régions de manière transparente et être très bien alignés sur la vision que nous avons », a déclaré Blond. «En principe, nous voulons fonctionner avec 100 pour cent d’énergie renouvelable.»
Neom prévoit de laisser 95 pour cent de la région intacte, créant ainsi l’une des plus grandes réserves naturelles au monde. « The Line » est conçue avec des miroirs pour refléter le paysage. Selon Blond, les circonstances font des eVTOL la solution idéale pour les besoins de transport de la « ville intelligente ».
Il a déclaré que l’objectif était de créer des itinéraires de vol sûrs pour les avions de la « VoloRegion » au-dessus des zones moins peuplées. « Nous voulons proposer une feuille de route au reste du monde : c’est ce que nous avons fait. C’est ainsi que nous pouvons progresser vers les villes du futur », a déclaré Blond.
L’Arabie Saoudite ne réduira pas les combustibles fossiles
Alors que l’Arabie Saoudite promeut les énergies renouvelables dans son pays, elle recherche des profits élevés grâce aux combustibles fossiles à l’étranger. Le plan Vision 2030 du pays, qui comprend également Neom et The Line, vise à réduire la dépendance de l’économie au pétrole. Cependant, il n’est pas prévu de réduire les exportations de combustibles fossiles. Lorsqu’on lui a demandé lors du sommet COP28 de cette semaine s’il accepterait de réduire les combustibles fossiles, le ministre de l’Energie du pays a répondu : “Absolument pas”, a rapporté Bloomberg.
Selon une enquête menée par «Canal 4” et le “Centre de reporting climatique», le pays envisage d’approvisionner spécifiquement l’Afrique et l’Asie en produits pétroliers. Réfléchissant sur le décalage entre les projets d’énergie verte et le statut de principal exportateur de pétrole, Jim Krane, expert en géopolitique de l’énergie chez Time, a déclaré l’année dernière : “Ils veulent garder leur gâteau et le manger aussi.”
« L’ambition saoudienne est d’être le dernier homme debout sur le marché pétrolier mondial », a-t-il ajouté. « Ils veulent que la dernière goutte de pétrole provienne d’un champ saoudien. »
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Ce texte a été traduit de l’anglais par Ann Sophie Wisser. Vous pouvez trouver l’original ici.
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