Le chancelier Olaf Scholz a raté une occasion historique

Habeck parle de légers revenus supplémentaires, de délocalisations et de réaffectations. Lindner s’oppose résolument à l’accusation d’augmentation des impôts. Et Scholz ne cherche même pas à se justifier. Le quatrième chancelier social-démocrate de la République fédérale d’Allemagne aurait pu se présenter devant les micros de manière digne d’un homme d’État pendant cette crise, après 200 heures de négociations intensives avec ses partenaires de coalition. Il aurait pu freiner l’escalade alarmante des dépenses sociales en matière d’avantages sociaux ou de retraites à 63 ans. Il aurait pu donner une perspective à une économie chancelante et la libérer des entraves bureaucratiques et fiscales. Rien de tel ne s’est produit. Olaf Scholz a raté une occasion historique pour lui et pour ce pays.

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