La police d’Edmonton prévoit de balayer un campement de sans-abri avant les vacances

La police d’Edmonton prévoit de balayer un campement de sans-abri avant les vacances

La police d’Edmonton a récemment annoncé son intention de démanteler un campement de sans-abri dans la ville avant les vacances. Cette décision a suscité des réactions mitigées de la part des citoyens et des défenseurs des droits des sans-abri. Alors que certains soutiennent l’action de la police pour maintenir l’ordre public, d’autres critiquent la méthode qui risque de mettre en danger la vie des sans-abri. Dans cet article, nous examinerons de plus près les motivations derrière cette décision controversée et les possibles conséquences pour la communauté des sans-abri à Edmonton.

La ville d’Edmonton doit affronter vendredi devant le tribunal les avocats de la coalition qui demandent une injonction d’urgence pour mettre fin aux renvois.

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La police d’Edmonton a prévu de supprimer 130 structures pour sans-abri dans le cadre d’une opération massive de ratissage des campements de la ville la semaine prochaine, quelques jours seulement avant Noël.

Les agences de services aux sans-abri ont rencontré des représentants de la ville jeudi et ont appris que le service de police d’Edmonton (EPS) envisageait de supprimer environ 135 structures réparties dans huit endroits du lundi au vendredi, principalement dans les quartiers centraux de la ville, selon un affidavit sous serment de Sam Mason, président du Coalition pour la justice et les droits de l’homme. Au cours de la réunion, les agences se sont inquiétées du manque de lits disponibles dans les refuges pour accueillir toutes les personnes déplacées et la ville a reconnu que « ce n’était pas une situation idéale », indique l’affidavit. Postmedia a contacté la police pour obtenir ses commentaires.

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Vendredi, la ville d’Edmonton a affronté devant le tribunal les avocats de la coalition qui ont demandé une injonction d’urgence pour arrêter temporairement ces renvois. Le tribunal a accepté de suspendre les expulsions jusqu’à lundi midi, date à laquelle les discussions reprendront.

Avnish Nanda, un avocat représentant la coalition, a soutenu vendredi que les renvois massifs et rapides affecteraient des centaines d’Edmontoniens vulnérables quelques jours avant Noël et qu’il n’y avait pas assez d’espace dans les abris d’urgence pour accueillir tous ceux qui seraient invités à partir. Le tribunal a appris que certains des campements ciblés étaient sur le radar de la ville depuis octobre ou novembre – dans deux cas, une personne est décédée sur place. Nanda a soutenu que s’ils n’avaient pas été supprimés depuis lors, il n’était pas urgent de les fermer maintenant. Les avocats de la ville et la police ont fait valoir que les sites devaient être fermés à l’aide de la matrice des risques de la ville, ou que la police pouvait supprimer les campements à sa discrétion s’il existe un risque pour la sécurité publique.

Cette injonction demandée intervient avant une discussion plus longue déjà prévue le mois prochain pour empêcher le retrait des campements dans certaines circonstances, par exemple s’il n’y a pas d’alternative d’abri, s’il n’y a pas de préavis approprié ou si la température est extrêmement froide. .

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De nombreux camps dont le retrait est prévu la semaine prochaine sont situés sur des propriétés publiques appartenant à la ville, notamment 11 structures proches de la 95e rue et de la 101A Avenue – cette propriété est actuellement dotée de panneaux annonçant les terrains à vendre pour construire des logements abordables. Selon l’affidavit, il y a également 24 structures à Dawson Ravine et 11 structures à Kinnard Ravine.

Un grand nombre sont situés à proximité des services sociaux et des refuges pour sans-abri : 24 à Herb Jamieson, 26 au Bissell Centre et 15 à Hope Mission. Les camps restants se trouvent au 94 St. et 106 Ave. (13) et au 95 St. et 105 A Ave. (neuf structures plus un camping-car).

Les défenseurs de la Coalition d’Edmonton sur le logement et l’itinérance (ECOHH) dénoncent également les projets de retrait. La présidente de l’ECOHH, Nadine Chalifoux, a déclaré que les personnes forcées de partir se déplacent généralement vers un autre camp, mais que le fait d’en expulser un grand nombre sur plusieurs jours crée moins de possibilités de le faire.

“Des centaines de personnes vivant déjà dans les conditions les plus misérables que nous puissions imaginer, en plein hiver, se verront voler leurs biens et seront déplacées à cause de cette action cruelle”, a déclaré vendredi la présidente de l’ECOHH, Nadine Chalifoux, dans un communiqué de presse.

Plus à venir …

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