Propagation par le travail du sexe : l’OMS craint que la variole du singe ne se propage dans le monde entier

En République démocratique du Congo, les autorités signalent de plus en plus de cas de la maladie infectieuse Mpox. La maladie connue sous le nom de variole du singe a également été signalée dans plusieurs pays d’Asie, notamment au Japon, au Vietnam, en Chine et en Indonésie.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme concernant une vaste épidémie de Mpox, également connue sous le nom de variole du singe, en République démocratique du Congo (RDC). Comme l’a annoncé vendredi l’organisation onusienne à Genève, plus de 13 000 cas suspects et plus de 600 décès liés à la maladie, anciennement appelée variole du singe, sont survenus au Congo de janvier à mi-novembre.

L’épidémie « présente un risque pour les populations de la RDC, des pays voisins et du monde entier », a déclaré l’experte de l’OMS Rosamund Lewis. L’OMS travaille actuellement avec les autorités congolaises pour accroître la capacité de test et introduire des vaccins dans le pays.

La variole du singe est particulièrement propagée par les travailleuses du sexe

Selon Lewis, la propagation croissante au Congo est liée au travail du sexe. En raison des nombreux passages frontaliers entre le Congo et les pays voisins, l’OMS s’inquiète de la propagation régionale de la maladie virale. L’OMS est également alarmée car la transmission sexuelle de la souche du virus Mpox qui y est répandue a été détectée pour la première fois au Congo.

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Une autre souche du virus s’est propagée dans de nombreux pays à partir de mai 2022, principalement par contact sexuel. Il y a également eu des milliers de cas en Allemagne. L’OMS a déclaré une urgence sanitaire internationale, qui a été levée en mai dernier.

Les virus Mpox se transmettent par contact physique étroit. Les symptômes les plus visibles de la maladie sont des cloques et des pustules sur la peau.