Née à Lille, la startup Xeno a déménagé son siège social à Vannes, où l’un des fondateurs s’est installé depuis quelques mois. Avec environ 200 clients déjà conquis, Xeno développe une messagerie instantanée qui intègre l’IA GPT aux données d’entreprise.
Fondée à Lille en décembre 2019, Xeno a déménagé ses bureaux – et bientôt son siège social – à Vannes, où Alexis Lewalle, son directeur général et co-fondateur, s’est installé. Le reste de l’équipe, l’autre co-fondateur Rémi Delhay et quatre collaborateurs, est dispersé dans toute la France ; le travail à distance structurant l’organisation et l’évolution de cette jeune société.
Entreprise de service numérique, Xeno s’est spécialisée dans l’IA conversationnelle ou comment utiliser l’intelligence artificielle comme outil d’analyse et de gestion des relations clients. “Nous sommes éditeur et intégrateur de technologies d’IA conversationnelle et nous éditons le logiciel Xeno qui est une messagerie instantanée qui intègre l’IA GPT aux données des entreprises”, explique Alexis Lewalle. En exploitant les avancées récentes de la technologie ChatGPT, Xeno permet d’apporter des réponses significatives et pertinentes aux prospects et clients qui contactent l’entreprise via un canal web, digital ou téléphonique.
Depuis sa création, il y a quatre ans, Xeno déploie ses services auprès de 200 clients, des PME et des organisations qui ont de volumétrie de données à gérer et/ou beaucoup de clients à renseigner. Parmi ces entreprises, l’AFP (Agence France presse) a intégré Xeno app, l’école de commerce de Lille également, tout comme l’office national des infirmiers.
Après une levée de fonds de 750 000 euros, bouclée auprès de business angels internationaux, Xeno atteint aujourd’hui son seuil de rentabilité. Son modèle économique repose sur un abonnement annuel, variable selon les options choisies.
Organiquement, la jeune pousse entend se développer intégrant de nouveaux clients, notamment des Grands comptes. Sa récente installation en Bretagne se présente comme une opportunité pour élargir son champ d’action et d’intervention. Xeno projette également de recruter de nouveaux collaborateurs, des chargé(e)s de projet et de Grands comptes.
Il y a encore beaucoup de sensibilisation et de pédagogie à faire auprès des entreprises afin qu’elles considèrent comme une ressource, la masse de données qu’elles possèdent. Leur capacité à se développer passera également par leur capacité à classer et utiliser leurs données, notamment par le biais de l’intelligence artificielle, explique Alexis Lewalle.
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