Le chef montréalais Constant Mentzas des restaurants Garde-Côte et Palomar a vu plus de la moitié de ses réservations être annulées au cours de la nuit, tout juste avant les célébrations du Nouvel An.
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La problématique des réservations non honorées («no-show») continue de causer des maux de tête aux établissements de restauration.
Alors que les opérateurs de restaurants sont frappés de plein fouet par l’inflation et la pénurie de main-d’œuvre, les réservations annulées dans un court délai sont une nouvelle tuile qui s’abat sur eux.
«On se battait contre les ”no-show”. Les gens réservaient et finalement ils ne venaient pas. Là on a quand même amélioré la situation, les gens annulent, mais quand ils annulent dans un si petit préavis et que c’est pas possible de remplacer la table, ça devient problématique», a-t-il souligné, en entrevue à TVA Nouvelles, depuis son restaurant de poissons Palomar.
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Afin d’éviter le fléau, son équipe a pris la décision peu avant les Fêtes de limiter le nombre de réservations la veille du jour de l’An.
«C’est impossible qu’on les rattrape aujourd’hui», ajoute-t-il, précisant que le mal est fait. Parmi les 60 réservations effectuées, il en reste seulement 26.
Questionné sur la problématique du «no-show», Maximilien Roy, vice-président de Restaurants Canada, a dénoncé un «fléau» qui touche l’industrie.
«C’est très difficile [pour les restaurateurs] […] On demande vraiment aux gens de faire attention et s’ils décident de réserver à l’avance, de se présenter, du moins avertir le plus rapidement possible si jamais il doit y avoir une annulation», rappelle-t-il, avec un ton convaincant.
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