Les sorcières de Shepton Mallet | Nouvelles locales | Actualités | Actualités Shepton Mallet Nob

Les sorcières de Shepton Mallet |  Nouvelles locales |  Actualités |  Actualités Shepton Mallet Nob

À Shepton Mallet, les récits de sorcières et leurs actes mystérieux ont laissé une marque indélébile dans le folklore de la ville.

Au Moyen Âge, époque imprégnée de superstition et de peur, hommes et femmes se sont retrouvés mêlés au sombre spectre de la sorcellerie. Cela était particulièrement vrai dans les communautés pauvres, où les récoltes, le bétail et les habitants succombaient à de mystérieuses maladies. En ces temps difficiles, le besoin d’un bouc émissaire se faisait pressant et les sorcières se retrouvaient souvent au centre de ces chasses aux sorcières.

Qu’est-ce qui différenciait ces sorcières accusées ? Ils étaient souvent marqués par des particularités, comme avoir un compagnon animal, appelé « familier », qui pouvait être un crapaud ou un chat. Beaucoup portaient le stigmate d’un strabisme, considéré comme le mauvais œil ou la « marque du diable », que nous reconnaissons maintenant comme des taches de naissance. Dans des circonstances atroces, ces sorcières accusées finiraient par avouer leurs prétendus péchés après avoir enduré des tortures prolongées et atroces.

L’un des procès les plus sinistres impliquait une pratique cruelle connue sous le nom de « esquivement ». La sorcière accusée serait attachée à un tabouret de canard et descendue dans un étang du village. Si elle se noyait, cela était considéré comme une preuve de son innocence, mais si elle en sortait vivante, cela était considéré comme une preuve de sa sorcellerie, entraînant souvent la pendaison ou l’incendie en guise de punition.

Shepton Mallet porte encore les traces de ces temps sombres, avec des légendes autour de personnages comme Nancy Camel. Selon la tradition locale, elle a été traînée hors de sa grotte au-dessus de Shepton Mallet par le diable lui-même lors d’une tempête tumultueuse. Son nom dérive probablement de son endroit préféré, The Shambles in the Market Place, où elle s’asseyait souvent dans une stupeur ivre.

Nancy, ou plus probablement Nan Scamel, était considérée comme une ancienne tricoteuse de bas qui avait perdu sa maison lors de l’introduction de nouvelles machines pendant la révolution industrielle. Cherchant refuge dans une grotte à Ham Wood, elle gagnait sa vie en vendant des potions et en collectant des cardères et du bois. Cependant, son histoire prit une tournure terrifiante lorsqu’une tempête catastrophique, peut-être la grande tempête de novembre 1703, secoua les Mendips.

Les habitants ont affirmé avoir entendu un cri à glacer le sang et, lorsque la tempête s’est calmée, ils ont découvert que Nancy avait disparu, ainsi que son âne. Pourtant, la dalle de pierre plate à l’extérieur de sa grotte présentait deux profondes ornières, comme si elle avait été brûlée par les roues du char du diable lors de son enlèvement.

Un autre conte effrayant du XVIIe siècle met en scène deux femmes de Shepton Mallet, Jane Brooks et Alice Coward. Ils ont été accusés d’avoir jeté des sorts malveillants sur un garçon de 12 ans, ce qui a finalement conduit à un sort sombre pour tous deux.

L’histoire a commencé en novembre 1657, lorsque Henry Jones rentra chez lui et trouva son fils, Richard, souffrant d’étranges afflictions. Le garçon avait rencontré une vieille dame alors qu’il jouait dans le jardin et, après un simple acte de gentillesse, il avait ressenti une douleur atroce au côté droit. Cette rencontre a déclenché une série d’événements bizarres, Richard étant rendu muet et tourmenté par des visions de Mme Brooks.

Jane Brooks et Alice Coward ont été accusées d’avoir lancé des sorts magiques malveillants sur un garçon de 12 ans, entraînant une fin tragique pour toutes deux.

Au retour d’Henry Jones, Mme Brooks a fait face à une violente agression, mais la situation s’est aggravée lorsque Richard a affirmé que Mme Brooks lui était apparue comme un fantôme vengeur, proférant des menaces.

L’agent de police est intervenu, ce qui a conduit à l’arrestation de Mme Brooks et de sa sœur Alice pour sorcellerie.

Leur procès se déroula en décembre 1657, avec d’autres incidents étranges impliquant Richard comme preuve. En fin de compte, Mme Brooks a fait face à un sort sombre, condamnée à mort et brûlée vive sur le bûcher de Shepton’s Market Place, tandis que Mme Coward a connu sa fin en prison. Étrangement, après leurs exécutions, la prétendue malédiction de Richard a mystérieusement disparu.

Ces contes, étroitement liés à l’histoire de la ville, rappellent de manière obsédante les sorcières de Shepton Mallet, qui ont laissé une marque indélébile sur le passé du Somerset.

2024-01-01 13:03:16
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