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Entretien » Il aurait pu envisager de rester en poste encore dix ans. Willy Schorderet, préfet de la Glâne depuis 2010, affirme adorer son métier qu’il quittera pourtant le 31 janvier. «Non pas par amertume», mais par «la responsabilité de savoir passer le relais», avant que l’usure ou la routine ne s’installent. Bilan.
Comment vous sentez-vous aujourd’hui à l’annonce de votre départ?
Willy Schorderet: Je ressens de la tristesse et de l’appréhension, mais je me dis que j’ai eu la chance de donner le meilleur de moi-même. C’est un mélange d’émotions, de… (silence) Du jour au lendemain, tout bascule. Mais c’est le jeu.
En treize ans en tant que préfet, vous n’avez jamais…