Critique de “Nous tous, étrangers” : Une poignante histoire d’amour du créateur de “Looking” mettant en vedette Andrew Scott, Paul Mescal, Claire Foy et Jamie Bell

Critique de “Nous tous, étrangers” : Une poignante histoire d’amour du créateur de “Looking” mettant en vedette Andrew Scott, Paul Mescal, Claire Foy et Jamie Bell

Andrew Scott, Paul Mescal, Claire Foy et Jamie Bell se donnent la réplique dans Nous tous, étrangers, d’Andrew Haig, scénariste et producteur de l’excellente série Regarder la HBO.

Un soir, Adam (Andrew Scott) tombe sur son voisin, Harry (Paul Mescal). Les deux hommes se plaisent et ne tardent pas à entamer une relation amoureuse. Dans le même temps, Adam, qui a perdu ses parents (Claire Foy et Jamie Bell) alors qu’il était enfant, les revoit dans leur maison de banlieue, comme lorsqu’ils étaient en vie. Et ces souvenirs «réels» deviendront pour Adam l’occasion de montrer à ses parents qui il est.

Rappelant Regarder en raison de la vulnérabilité des personnages, Nous tous, étrangers est une adaptation fort libre et personnelle de Étrangersroman du japonais Taichi Yamada, paru en 1987. Choisissant de faire vivre les parents d’Adam dans les années 1980, Andrew Haig peut ainsi aborder des sujets graves comme le conservatisme des années Thatcher ou l’épidémie de sida.

Si les deux acteurs principaux masculins sont excellents, c’est Claire Foy qui fascine. Le jeu de la comédienne, récemment vue en jeune Elizabeth II dans La Couronnede Netflix, incarne à la perfection la mère des années 1980, pétrie de préjugés sous des dehors compréhensifs et accueillants. Jamie Bell est également parfait en père, lui aussi engoncé dans des principes d’un autre âge, l’une de ses conversations avec Adam ayant des échos de la scène de fin entre Elio (Timothée Chalamet) et son père (Michael Stuhlbarg) dans l’inoubliable Appelle-moi par ton nom.

À la fois intimiste, nostalgique, hésitant, affirmatif, onirique et surnaturel, Nous tous, étrangers devient, au fil des 105 min, une expérience presque sensorielle qui prendra aux tripes les membres de la communauté LGBTQ+ ayant vécu les années 1980… et qui hante bien longtemps après.

Nous tous, étrangers est présenté dans les salles obscures de la province dès le 5 janvier.

Note: 4 sur 5

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