Un Américain accusé de viol aux États-Unis a été extradé d’Écosse vers son pays, mettant ainsi fin à une cavale émaillée d’une fausse mort, d’une fausse identité et de problèmes de santé inventés, selon la presse locale et la police vendredi.
La police écossaise a confirmé avoir assisté les “agences partenaires dans l’extradition d’un homme de 36 ans”.
Recherché par les autorités américaines pour le viol d’une femme en Utah en 2008 et d’autres agressions sexuelles, Nicholas Rossi, 36 ans, fait l’objet d’un mandat d’extradition signé par le gouvernement écossais.
En 2019, il avait fait croire à son entourage qu’il souffrait d’un cancer en phase terminale, avant de publier un avis de décès en ligne, puis de disparaître et de réapparaître au Royaume-Uni.
Nicholas Rossi avait été arrêté en octobre 2021 alors qu’il était atteint de la Covid-19 et s’était rendu à l’hôpital de Glasgow. Il avait prétendu s’appeler Arthur Knight et être un orphelin irlandais. Cependant, la police et le personnel médical l’avaient identifié comme Nicholas Rossi, ses tatouages correspondant à la description d’Interpol.
Un tribunal d’Édimbourg l’avait formellement identifié, jugeant “improbables et fantaisistes” ses explications lors du procès. Il avait prétendu être victime d’une erreur d’identité, affirmant que ses empreintes digitales, prises à l’hôpital, avaient été échangées avec celles de Rossi pour le faire passer pour l’homme recherché.
En outre, il avait été arrêté en octobre par la police britannique pour d’autres accusations de viol en Angleterre remontant à 2017 à Chelmsford, à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Londres.