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Être ado : Le passage à l’âge adulte décrit par 10 ados

by Nouvelles
Être ado : Le passage à l’âge adulte décrit par 10 ados

Dix jeunes ont été filmés par une équipe de tournage, de leur entrée au secondaire à leur bal des finissants, pour l’audacieuse série documentaire Être ado. Entrecoupée de bonds dans le temps et de réflexions parfois candides, parfois d’une lucidité désarmante, elle nous plonge en plein cœur de l’adolescence.



Photo fournie par Télé-Québec

Ces 10 jeunes sont issus de différentes régions du Québec, de différents milieux culturels et ont chacun différents enjeux personnels avec lesquels composer. Sans se connaître, sans jamais se rencontrer, ils quittent l’enfance et se métamorphosent en jeunes adultes sous nos yeux.

Pour la réalisatrice Marisol Aubé (Lot Ménon, Passion Poussière), «ç’a été une expérience incroyable», exigeante et certainement «le plus gros casse-tête de [sa] vivre».



Andreh, 13 ans, a fait visiter la maison que son père rénove pour sa famille.

Photo fournie par Télé-Québec

Andreh, 13 ans, a fait visiter la maison que son père rénove pour sa famille.

«C’est tellement une période importante, l’adolescence. Il y a des trucs qui se passent qu’on traîne toute notre vie. On y vit des expériences qui vont marquer notre vie adulte», a-t-elle raconté à l’Agence QMI, espérant maintenant que la série résonne et nourrisse des discussions chez les jeunes comme chez les parents.

«C’est fou d’avoir eu le privilège d’avoir eu le privilège d’entrer dans ces maisons pendant cinq ans, visiter ces familles-là et récolter les confidences que les ados avaient à me donner», a-t-elle ajouté, précisant qu’elle n’avait ni un rôle de psychologue ni un rôle de parent, qu’elle ne faisait que les écouter.

La parole aux ados

Bons joueurs et participatifs, les ados sont entrés dans cette expérience sociale inédite sans trop se poser de questions, «et avec tout leur naturel», a souligné la réalisatrice, dont le fils, Mika, est l’un des participants. «C’est la beauté de la série. On ne sent pas qu’ils font de la télé. Ils sont très vrais et je pense que c’est quand même rare qu’on voie des ados aussi naturels, aussi vrais à la télé», a-t-elle dit.



Mika, 13 ans, après une confidence, dans la série documentaire «Être ado».

Photo fournie par Télé-Québec

Mika, 13 ans, après une confidence, dans la série documentaire «Être ado».

Sans filet, ils abordent au fil des 12 épisodes (minimum deux par niveau) leur anxiété de performance, la peur de déplaire, l’impact du regard des autres dans leur vie, leur estime personnelle, leur corps qui change et la démotivation scolaire.

On les voit franchir de grandes étapes, comme le premier emploi, les cours de conduite, nouer de nouvelles amitiés, vivre leurs premiers amours et leurs premières peines d’amour, découvrir leur identité et traverser toutes sortes d’épreuves, dont la pandémie, qui s’est invitée alors qu’ils étaient en secondaire 2.



Noah, 13 ans de Laval, à son cours de guitare.

Photo fournie par Télé-Québec

Noah, 13 ans de Laval, à son cours de guitare.

«En secondaire 5, je m’attendais à ce que ça devienne trop concret, avec la diffusion qui approchait, et [que les ados] allaient commencer à se censurer, mais pas du tout. Leurs dernières entrevues/confidences de ces cinq ans-là étaient tellement senties et vraies qu’on a voulu les parsemer à travers les épisodes. Les entrevues de secondaire 5 étaient tellement le “fun” et le regard qu’ils posent sur les différentes années qu’ils ont traversées était tellement fort», a fait valoir la réalisatrice.

Leur lot d’obstacles

Née sur une ferme, Victoria veille seule sur des dizaines de chevrettes et craint le jugement des autres. Loïc évolue dans un programme de sport-études, tandis qu’Émy travaille fort pour entrer dans un programme similaire.



Victoria, 13 ans, à son retour de voyage en Alberta.

Photo fournie par Télé-Québec

Victoria, 13 ans, à son retour de voyage en Alberta.

Andreh et sa famille ont fui la guerre en Syrie, où ils vivaient confortablement en banlieue de Daesh. En arrivant au Québec, ils ont dû recommencer à zéro. Les diplômes des parents n’étant pas reconnus, toute la famille est aux études.



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