Interview de Nicolas Giné sur la préparation de son équipe pour affronter le Paris Saint-Germain en Coupe de France

Interview de Nicolas Giné sur la préparation de son équipe pour affronter le Paris Saint-Germain en Coupe de France

Avant d’affronter le Paris Saint-Germain en 32e de finale de Coupe de France, comment avez-vous senti les joueurs cette semaine ?

Nicolas Giné : J’ai l’impression que c’était un peu de la fausse détente. Le discours que tout le monde a, c’est : “Soyons détendus, prenons du plaisir”, mais on sent que les garçons ont un peu la tête dans les nuages, c’est un peu compliqué de les concentrer sur les séances d’entraînement. Donc ça a été une semaine un peu plus difficile que ce qu’on pensait. Je ne suis pas trop étonné, mais c’est vrai que ça a été un peu plus compliqué que d’habitude.

Ce n’est pas la motivation qui manque, quand même ?

NG : Ah non, niveau motivation, pas de soucis. On est à 200%, on a à cœur de faire un super match dimanche soir.

Comment expliquez-vous cette tension, alors ?

NG : Ce n’est pas exactement de la tension. Peut-être plutôt de la méconnaissance du milieu. Les garçons sont extrêmement sollicités par les médias, on avait encore un point presse jeudi, tout ça prend de l’énergie. On s’est entraînés devant 300-400 personnes avec les médias, les télés un petit peu partout autour… Donc c’est au niveau de la concentration qu’il y a du changement, qu’on constate des différences. Il y a beaucoup de choses à emmagasiner pour des footballeurs amateurs, ils n’ont pas l’habitude.

En tant que coach, comment avez-vous voulu organiser la semaine ?

NG : Jusqu’ici (l’entretien a été réalisé le vendredi, ndlr)on n’a rien changé. Semaine normale. Mais il va quand même y avoir un gros changement, et j’ai espoir que c’est là que les joueurs vont prendre conscience du match : samedi, on va se retrouver entre nous, pour faire de la récupération active en salle. Puis, on passe en mise au vert sur Revel, avant le départ au stade dimanche après-midi. C’est dans ces moments-là qu’on aura des discussions collectives, et individuelles avec les joueurs, et qu’on essaiera de trouver les bons mots pour les mettre dans les meilleures dispositions.

Rien de pire que de sortir d’un tel match et de regretter

Et les bons mots avant d’affronter le PSG en Coupe de France, qu’est-ce que c’est ?

NG : De leur dire qu’ils restent comme ils sont habituellement, c’est-à-dire des joueurs de R1 qui font des choses intéressantes. Et puis, leur dire de jouer le match à fond. Ne pas se dire que c’est perdu d’avance, surtout pas, pour ne rien regretter à la fin. Parce que je crois qu’il n’y a rien de pire que de sortir d’un tel match et de regretter, au final.

L’an passé, le PSG a affronté le Pays de Cassel en 16e de finale, pensionnaire de R1 comme Revel, et a marqué 7 fois (7-0, score final). On imagine que vous avez un peu peur d’en prendre beaucoup ?

NG : 7, avec un quintuplé de Mbappé… (rires) En tant que compétiteur, coach et responsable de cette équipe, je n’ai pas du tout envie de prendre une tannée, et devant autant de monde (le match se jouera au stade Pierre-Fabre de Castres devant 10.000 personnes, ndlr). La logique veut que ça arrive. Mais si ça doit arriver, il faut que ça arrive de la meilleure façon possible, sans baisser les bras. Après, bien sûr, même si on se dit avant qu’il ne faut pas le faire, ça devient plus difficile de faire les efforts une fois qu’il y a 3-0, 4-0, et de rester en place tactiquement.

Un match réussi, ce serait quoi pour vous ?

NG : Ce sera un match réussi si on est capables d’avoir des phases de jeu avec de la possession, ne serait-ce que 30 secondes par-ci, 45 secondes par-là. Si on réussit à créer des décalages, si tactiquement, on arrive à présenter quelque chose qu’on a travaillé à l’entraînement, alors ce sera un match réussi.

Comment espérez-vous contrarier les plans du PSG ?

NG : On veut surtout rester focalisés sur ce qu’on sait faire, là où on est performants, même si c’est en Régional 1… On a des joueurs qui sont techniquement plutôt intéressants, on aime avoir la possession. On est bons aussi en contre, et sur coups de pied arrêtés.

Vos joueurs justement, ils font quoi dans la vie ?

NG : On a aucun joueur sous contrat dans l’équipe. On a un chaudronnier qui joue devant, on a deux vendeurs de voitures, un informaticien. J’ai encore 4 garçons qui sont à la fac, j’en ai un en BPjeps.

Ils ont fait le tour des réseaux sociaux, avec cette vidéo où on les voit célébrer le tirage au sort…

NG : Tout est parti de là, c’était complètement fou. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’on a une personne en charge de la communication et de la correspondance du site de l’US Revel, et de ses réseaux sociaux. Elle a pris cette vidéo, mais plus pour la partager après sur nos réseaux à nous, pour que ça reste un petit peu entre nous. On s’est aperçu au bout de deux heures qu’il y avait plus de 160.000 vues, mais on ne s
#Interview #Coach #lUS #Revel #Nicolas #Giné #confie #avant #daffronter #PSG #32es #finale #Coupe #France
publish_date]

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.