La quatrième édition du festival international des nomades s’est terminée dimanche soir dans la commune de Touizgui (province d’Assa-Zag) avec de nombreuses activités culturelles et artistiques mettant en valeur le patrimoine des bédouins et nomades de la région.
La soirée de clôture du festival, qui avait débuté vendredi sous le thème “Les bédouins et nomades : Culture et identité au service de l’intégrité territoriale”, a été marquée par une soirée de poésie et de musique hassani, avec la participation de poètes et artistes venant de différentes régions du sud du Royaume.
Un hommage posthume a été rendu à l’artiste défunt Bah Abadla Naâma. D’autres hommages ont également été accordés à des départements et à d’autres acteurs locaux.
La programmation du festival a été riche et diversifiée, avec l’organisation de nombreuses manifestations culturelles, artistiques et sportives, attirant un grand nombre de visiteurs de Touizgui et des régions avoisinantes, a déclaré le président de la fondation Touizgui pour le développement, la culture et la protection du patrimoine, Amine Bouknine.
Ce festival, organisé en partenariat avec la commune de Touizgui, vise à mettre en valeur le patrimoine nomade pour préserver l’héritage culturel du Sahara, diffuser la culture hassanie, soutenir l’économie locale et renforcer l’attractivité de la région en attirant davantage de touristes.
Il vise également à encourager les échanges culturels, promouvoir l’art et les artistes, et faire de Touizgui une destination culturelle par excellence, tout en défendant l’intégrité territoriale du Royaume.
Le programme du festival comprenait une exposition des produits du terroir et de l’artisanat local, des courses de dromadaires, des excursions et des séminaires sur le thème de la culture nomade et l’intégrité territoriale du Royaume.
Cette manifestation culturelle, organisée en collaboration avec la province d’Assa-Zag et avec le soutien de plusieurs départements gouvernementaux, institutions et chambres professionnelles, s’inscrit dans le cadre de la valorisation du patrimoine culturel et historique dans l’espace sahraoui et hassani, considéré comme l’une des composantes de la culture marocaine, selon les organisateurs.
