Le violent séisme qui a frappé le centre du Japon le 1er janvier a causé la mort d’au moins 161 personnes, tandis que 103 personnes sont toujours portées disparues, selon un dernier décompte annoncé lundi matin par les autorités locales. Le tremblement de terre de magnitude 7,5 a également fait environ 560 blessés, selon un communiqué du département d’Ishikawa, la région la plus touchée par la catastrophe. En plus des dégâts sur les bâtiments et les routes, le séisme a déclenché un tsunami, avec des vagues de plus d’un mètre de hauteur s’abattant sur la côte de la péninsule de Noto.
La secousse a été ressentie jusqu’à Tokyo, à 300 kilomètres de là. Les milliers de secouristes venus de tout le Japon continuent de chercher des corps dans les décombres, malgré la neige et les risques de glissements de terrain dus aux précipitations. Les autorités ont averti que les routes endommagées par le séisme pourraient être rendues encore plus dangereuses par le verglas. La catastrophe a rappelé aux Japonais le souvenir du terrible séisme de magnitude 9,0 suivi d’un tsunami géant en mars 2011 sur les côtes nord-est du pays, une catastrophe qui a fait quelque 20 000 morts et disparus et a entraîné l’accident nucléaire de Fukushima, le plus grave depuis celui de Tchernobyl en 1986.