Chez Destock Colis, on recycle d’une manière plutôt amusante. Pas question de jeter les colis non réclamés ou perdus. L’entreprise a une technique bien à elle pour attirer l’attention de ses consommateurs : ces produits sont vendus à l’aveugle à petit prix. Enfin, cela dépend du trésor obtenu. Des smartphones hors de prix et des produits de luxe font partie du lot. Mais le risque est dans le mystère, il est tout autant possible de se retrouver avec un vêtement bien trop petit ou un objet inutile. Un pari qui amuse les clients.
“C’est comme une loterie. Il n’y a pas de lingots d’or en jeu, juste des bonnes surprises,” sourit Jérémie Martinez, à la tête de l’idée. Il explique son concept : “Vous pouvez choisir les paquets que vous voulez, le prix varie entre 5 et 20 euros pour les colis de moins de 10 kg, ils sont vendus au poids au-delà des 10 kg, à 16 euros le kilo.” Ces colis sont récupérés auprès des logisticiens. En provenance de DHL, Amazon ou encore Otto, leur contenu peut offrir une variété de surprises. Bonnes ou mauvaises.
Un processus écologique, oui mais…
En France, en 2022, une loi antigaspillage est entrée en vigueur. Celle-ci interdit de détruire les articles neufs. Cela profite à l’entreprise Destock Colis. Mais cette entreprise profite-t-elle de la cause écologique ? La question se pose. La loterie offerte par ces achats au hasard soulève des questions sur l’utilisation réelle qui sera faite des produits. De plus, ce jeu pousse à la consommation. Une question qui reste ouverte.
Toujours est-il qu’à l’ouverture, l’entrepôt disposait de trois tonnes de colis. À ce jour, plus de la moitié des articles ont été vendus pour la coquette somme de 10 000 euros. Un succès indéniable.
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