2024-01-10 08:11:17
Mike Wilson de Morgan Stanley a énuméré trois façons dont la croissance pourrait se dérouler en 2024 et a présenté un plan de match pour chaque scénario.
L’économie pourrait connaître un atterrissage en douceur avec une croissance faible, un atterrissage en douceur avec une croissance en hausse ou une récession.
« La distribution de probabilité de ces scénarios est équilibrée, mais chacun a des implications différentes pour les investissements. »
L’économie peut se comporter de trois manières en 2024, selon Mike Wilson, directeur des investissements de Morgan Stanley. Il a créé un playbook boursier pour chacun d’eux.
“La distribution des probabilités de ces résultats est équilibrée, mais chacune a des implications différentes pour les investissements”, a écrit Mike Wilson dans une note lundi.
C’est ainsi que le marché boursier évolue dans les scénarios d’atterrissage en douceur et de récession
Un scénario est celui d’un atterrissage en douceur avec une croissance faible, ce qui signifie que les investisseurs devraient étudier les actions individuelles plutôt que les tendances plus larges du marché. Les secteurs défensifs (comme les services publics) et cycliques performeraient mieux dans ce scénario, tout comme les actions moins volatiles comme les grandes capitalisations.
Une autre issue possible est un atterrissage en douceur accompagné d’une réaccélération de l’économie. Il s’agit là d’un scénario haussier, a déclaré Wilson, et cela est devenu plus probable après la réunion de la Fed en décembre.
“Cette configuration pourrait finalement conduire à une nouvelle hausse des taux d’intérêt, mais cela peut toujours constituer un risque si la croissance s’améliore (les rendements boursiers sont forts lorsque l’ISM et les taux d’intérêt augmentent en même temps)”, a-t-il noté. Dans cet univers, les petites capitalisations ont leur chance. Les secteurs cycliques et économiquement sensibles (par exemple la restauration et les loisirs) s’en sortiraient également bien.
Et puis il y a la perspective la plus menaçante : une récession. “Nos économistes estiment à 30 % la probabilité d’un atterrissage brutal au cours des 12 prochains mois, ce qui correspond globalement aux attentes des acheteurs issues de notre dialogue”, a déclaré Wilson.
Ce texte est apparu en premier ici et a été traduit de l’anglais par Joana Lehner.
Avertissement : les actions et autres investissements comportent généralement des risques. Une perte totale du capital investi ne peut être exclue. Les articles, données et prévisions publiés ne constituent pas une sollicitation d’achat ou de vente de titres ou de droits. Ils ne remplacent pas non plus les conseils d’un professionnel.
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