2024-01-11 02:00:00
Le Parti communiste allemand (DKP) s’est plaint mercredi du fait que le gouvernement fédéral refuse aux communistes indiens l’entrée en Allemagne :
Le DKP a invité deux camarades du Parti communiste indien et du Parti communiste indien (marxiste) à son événement d’ouverture annuel le 13 janvier, à la veille de la manifestation à la mémoire de Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht à Berlin. L’Inde ressent les conséquences de l’oppression nationale et souffre des politiques néocoloniales de l’impérialisme. D’un autre côté, c’est un pays avec des expériences diverses en matière de lutte de libération et un mouvement communiste fort. En tant que membre fondateur des BRICS, l’Inde revêt une grande importance pour le développement géopolitique, tandis que son gouvernement nationaliste de droite se soumet à plusieurs reprises aux plans de l’impérialisme américain.
Le gouvernement fédéral refuse à nos camarades l’entrée en Allemagne. Le camarade Nilotpal Basu, membre du Politburo du Parti communiste indien (marxiste), s’est vu refuser un visa au motif qu’il n’avait pas fourni la preuve de ses moyens de retour. C’est faux et c’est évidemment un prétexte. (…)
Le camarade Sandosh Kumar Puthiyaveettil, un haut responsable du Parti communiste indien, n’a pas besoin de visa en tant que membre du Parlement indien, mais il a besoin d’une autorisation politique du gouvernement indien. Cela ne lui a pas été accordé. Le ministère indien des Affaires étrangères a expliqué que la raison du rejet était que le gouvernement allemand avait déconseillé la libération.
Le DKP proteste contre l’entrave aux échanges libres et démocratiques. Il défend les droits démocratiques contre le caractère de plus en plus répressif de l’impérialisme allemand. Ici aussi, la restructuration réactionnaire et militariste de l’État par crainte d’une perte progressive de l’hégémonie de l’impérialisme devient évidente. (…)
Face aux révélations sur les projets d’expulsion d’un réseau de droite impliquant des membres de l’AfD et de la CDU, Janine Wissler, coprésidente du parti Die Linke, a déclaré mercredi :
L’AfD joue un rôle central dans les efforts de la droite visant à mener des actions violentes contre les personnes et les institutions. Cela a déjà été démontré lors du raid du « Reichsbürger ». Il dispose d’un réseau étroit à la fois dans le milieu violent de droite et dans les cercles financièrement puissants et influents. Il s’agit d’une menace sérieuse à laquelle il faut remédier. La manière dont les acteurs d’extrême droite et fascistes travaillent en réseau avec les représentants de la CDU, du monde des affaires et de la noblesse montre clairement à quel point les racines brunes sont profondes.
La CDU a la responsabilité particulière de condamner clairement les efforts antidémocratiques de l’AfD et d’exclure toute coopération avec l’AfD ainsi que le recours à des majorités communes. Il serait notamment temps de se différencier clairement de « l’Union des valeurs », qui fait pratiquement office de lien entre l’AfD et la CDU et qui était largement représentée lors de la réunion de novembre. Il est grand temps que le conseil d’administration et le président de la CDU, Friedrich Merz, se rendent compte que l’appartenance à la CDU est incompatible avec l’adhésion à l’Union des valeurs. Sinon, tous les discours sur les « pare-feu » restent incroyables.
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