À l’assaut de la rigolade romande
Radio, télé, web, planches… l’animateur disperse à tous les vents de l’humour son écriture et sa bouille. Fan de collectif, il prépare son solo.
Julien Doquin de Saint Preux, capturé au Théâtre Boulimie où il donnera son premier seul-en-scène cet automne.
Odile Meylan
Dans le vivier vivace des comiques romands, il est sans doute le moins saisissable. Déjà parce qu’il est Français, ce qui arrive aux meilleurs. Ensuite parce qu’il aime jouer plus que les autres sur les ressorts d’un humour à froid volontiers teinté d’absurde, parfois à la lisière du non-sens et de l’angoisse avec, dans le regard, l’interrogation incrédule du lièvre pris dans les phares. Aussi parce qu’il est un peu partout à la fois, à la radio, à la télé, sur les réseaux, sur les planches, au bistrot. Enfin, parce que bon, ben voilà… son nom en jette: Julien Doquin de Saint Preux. Lâchez le micro !
