à l’heure du grand froid, le top des villes qui comptent le plus de logements inoccupés

Après la pétition mise en ligne ce lundi 8 janvier par Ian Brossat, les sénateurs communistes comptent bien embrayer : d’ici quelques jours, le groupe PCF au Palais du Luxembourg entend déposer une proposition de loi pour permettre aux maires de réquisitionner les bâtiments inoccupés de leur commune, alors que les températures baissent drastiquement dans l’Hexagone.

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Dans le détail, le texte prévoit d’attribuer aux maires le même pouvoir que l’État concernant la réquisition des « locaux à usage d’habitation vacants, inoccupés ou insuffisamment occupés depuis plus de six mois », notamment dans les villes « où existent d’importants déséquilibres entre l’offre et la demande de logement ». L’occasion de recenser les communes qui comptent le plus de bâtiments vides sur leur territoire, grâce à une étude de l’Agence parisienne d’urbanisme (Apur) parue début décembre.

Paris en deuxième position

D’après l’Apur, qui se fonde sur une décision de l’Insee, un bâtiment « inoccupé » correspond à un logement qui ne constitue pas « la résidence principale d’un ménage ». Si environ un logement sur cinq – 262 000 au total – entre dans cette qualification à Paris, la capitale n’est pas le plus mauvais élève en la matière. Elle est devancée par Nice (Alpes-Maritimes), où 28 % du parc immobilier est concerné.

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Plus bas dans le classement figurent Grenoble (Isère) et Nancy (Meurthe-et-Moselle), qui comptent respectivement 17 % et 16 % de logements vacants. À l’autre bout du classement figure Toulon (Var) – 6 % de logements vacants – ou encore Nantes (Loire-Atlantique) et Rennes (Ille-et-Vilaine) – un bâtiment vide sur dix.