En 2019, l’Algérie a mis fin à 29 ans d’errance en remportant la Coupe d’Afrique des Nations en Égypte. En plus de ce second sacre continental, les Fennecs sont également les lauréats de la première CAN disputée en été. Mais probablement les derniers. Après la parenthèse égyptienne, la Coupe d’Afrique des Nations a repris sa place originale dans le calendrier : en janvier et février, soit en pleine saison. Pourtant, sous l’impulsion de l’ancien président de la CAF, Ahmad Ahmad, désireux de donner plus de visibilité à la compétition, la CAN est décalée, de façon permanente pense-t-on, à la période estivale.
Organisée par le Cameroun, la CAN 2022 se tient pourtant en janvier. “La date a été modifiée pour des raisons météorologiques à la demande du Cameroun” se justifie la CAF. Selon ce communiqué, la chaleur estivale au Cameroun aurait rendu le tournoi trop éprouvant pour les joueurs. La CAF se serait alors résolue à revenir à l’ancienne version, en dépit de la visibilité et des clubs plongés en plein championnat et privés de leurs joueurs africains.
Une version qui ne tient pas toujours la route si on s’en tient à certains joueurs africains. “Au bout de deux ou trois jours ton corps s’y fait. Et même, des fois tu ne ressens même pas ce changement. En 2013, je pars de Brest pour rejoindre l’Afrique du Sud, et le climat était quasi similaire. À Port Elizabeth, il ne faisait pas du tout chaud, mais très doux.”.
L’argument de la chaleur est en revanche pertinent pour plusieurs autres pays, en témoigne Guy Demel, ex-international ivoirien : “Quand vous avez des pays où en deux jours, il pleut l’équivalent d’un mois en Europe, comment faire ? Pareil au Maghreb, avec des températures qui approchent les 40 degrés. Est-ce qu’en Europe, la Suède organiserait un tournoi en hiver par exemple ? Et bien en Afrique c’est pareil.”
#Calendrier #météo #Pourquoi #Coupe #dAfrique #des #Nations #jouetelle #hiver
publish_date]